L’entretien des routes est concentré sur le réseau façade

Les rues de Cavaignac et Saint-Pierre, cauchemar des automobilistes L’état des routes au niveau des agglomérations urbaines du centre ville est plutôt déplorable. Que ce soit à l’intérieur ou en dehors des cités urbaines, les routes et différents accès sont devenus impraticables à la circulation automobile. Un peu partout au ni-veau des aggloméra-tions urbaines rattachées à cette municipalité, c’est le même constat, le même cri d’alarme des automobilistes qui peinent à emprunter les passages routiers: dans la plupart des cas, leurs véhicules sont endommagés. Une chose est sûre, même l’entretien des routes est devenu une vue de l’esprit à cause de l’inertie des uns et de l’immobilisme des autres. Hormis quelques rares tronçons qu’on considère comme voies principales, notamment l’axe routier reliant le centre-ville au secteur Es-Seddikia, le réseau routier des quartiers du centre ville est en état de défectuosité alarmant. L’exemple du quartier Cavaignac dont l’accès est devenu une vraie problématique, voire un «cauchemar» pour les automobilistes est à citer. Pire, la conduite est devenue un périlleux exercice pour les conducteurs qui ont fini par perdre patience, même si les responsables communaux brandissent toujours les arguments financiers. Pour autant, rien ne peut justifier cet état de fait si l’on considère que le centre ville d’Oran soit le cœur battant de la wilaya. A noter que la réhabilitation du réseau routier de la commune du chef-lieu a bénéficié d’un budget de l’ordre de 50 milliards de centimes. En revanche, l’on est loin de constater sur le terrain les résultats de l’effort financier engagé pour une telle opération. A l’intérieur de certains axes de la ville, l’état des routes est toujours calamiteux. Le hic est que les habitants attendent la rénovation du bitumage depuis plusieurs années. Ce calvaire est partagé par les habitants de plusieurs autres quartiers de la ville d’Oran. Le plus grave dans une telle situation réside dans le fait que la circulation automobile à l’intérieur de ces quartiers est devenue tout simplement impossible. De l’autre côté du versant, notamment à Saint-pierre, certaines routes sont carrément à déconseiller. B.L./S.A.