L'entretien de la chaussée ne se fait plus à Oran: Grave détérioration du réseau routier en intra-muros

Les automobilistes assistent depuis plusieurs semaines à une détérioration terrible du réseau routier en intra-muros dans le Groupement d'Oran.Cette détérioration de la chaussée s'est aggravée suite aux dernières intempéries. L'entretien des routes et en particulier des petites ruelles, qui constituent le réseau routier secondaire de la ville, ne se fait plus depuis plusieurs mois. Les difficultés financières de la commune d'Oran, qui est désormais l'une des plus endettée du pays avec 620 milliards de dettes, seraient parmi les causes de cette situation qui porte un grand préjudice aux usagers de la route. Les petites ruelles de la ville, qui sont de précieux raccourcis et des évitements pour les grands axes routiers de la ville, sont actuellement boudées par les automobilistes à cause de leur état de délabrement avancé, ce qui a bien sûr pour conséquence directe une aggravation de la congestion automobile dans les grands axes routiers. Les automobilistes préfèrent souvent patienter plusieurs minutes dans les bouchons que de passer par des ruelles, dont la chaussée est truffée de nids-de-poule et autres déformations qui causent des dégâts considérables aux suspensions, aux roues et l'état général du véhicule. Un entretien efficace du réseau secondaire peut contribuer au soulagement des principales artères et l'amélioration du trafic routier à l'intérieur de la ville. Les services chargés de l'entretien du réseau routier de la ville semblent aujourd'hui totalement dépassés en témoignent les imperfections de bitumage et autres défauts d'entretien facilement vérifiables. Sur certaines rues très fréquentées de la ville, on se croirait dans un rallye Paris-Dakar et même les grands boulevards périphériques ne sont pas mieux entretenus, ce qui constitue une menace réelle pour les usagers de la route. Des affaissements de la chaussée sont signalés, ici et là, à travers tout le territoire de la wilaya et souvent des éboulements sont constatés au centre-ville (rue 20 Août ou Vieille mosquée, rue des S?urs Benslimane…). Les nouveaux quartiers de la ville ne sont pas épargnés par ce phénomène.