Algérie

L'entreprise portuaire EPB, subit des pertes sèches lors des fermetures de routes



C'est un vent de folie qui souffle sur cette wilaya qui en a fait des fermetures de routes sa meilleure revendication, qui malheureusement s'avère parfois être concluante.Nonobstant certains grands fournisseurs et opérateurs qui en souffrent de ces fermetures de routes devenues habituelles en dépit des incessants appels au dialogue, le port de Béjaïa et son entreprise EPB est selon toute vraisemblance l'organisme le plus touché, pour les arrêts qu'elles lui engendrent accusant des pertes sèches évaluées à un pactole de 2 millions de Dinars heure. Une parfaite saignée !' Dimanche dernier et contrairement à l'habitude, c'est les camionneurs qui ont de tout temps dénoncé ces fermetures qui ont opéré un forcing. Une action entreprise à l'entrée du tunnel de Kherrata pour se plaindre du port qui n'établirait pas de factures pour le transport de marchandises et dont les conséquences dénoncent-ils leurs verbalisations fréquentes. Ces camionneurs en majorité travaillant à leurs comptes ajoutent que contrairement aux transporteurs relevant du secteur public qui reçoivent leurs documents, les privés n'en reçoivent rien ! Le motif est très vite rejeté par le directeur général M. Djellouli Achour qui nie ce mobile fallacieux en déclarant que tous les camions à leurs sorties du port passent au pont bascule et un bon de pesage est systématiquement délivré. Il s'en prend aux fermetures de routes en général qui provoquent une véritable perte et manque à gagner dans la gestion de l'entreprise portuaire qui est de l'ordre de deux millions de dinars de l'heure. Le directeur du transport touché sur la question portera pour sa part des précisions judicieuses sur le problème qui n'est en fait aucunement d'ordre commercial, mais d'une question propre aux camions et à leurs tonnages dont il faut changer le spécimen de carte grise. Un alibi de trop, et une révélation qui dénote que la route est bel et bien devenue le tremplin de toutes «les revendications injustes» des revendications infondées ou sans lendemain, ou qui, à la limite, peuvent être résolus en table si tel en est le cas. Lors de son installation à la tête de la wilaya, M. Hattab qui avait remarqué que ce problème faisait tâche d'huile avait répété à qui voulait l'entendre : «Donnez-moi une année sans fermeture de route, je ferai avancer sensiblement les projets de la wilaya.» Des projets qui en plus du port gênent aussi et de manière récurrente certains projets à l'image de la pénétrante. Récemment, le président de l'APW M. Haddadou avait aussi lancé à l'attention de la population que ses portes étaient ouvertes pour que ces fermetures cessent. Malgré cela, il a été obligé de sortir sur terrain et intervenir pour lever «certains barrages». La wilaya est en plein essor et au risque où ce problème ne prenne une autre dimension et dévie vers d'autres considérations, il faut impérativement faire cesser ces «faux barrages» et restituer la voie publique aux usagers, pour le bien de l'économie, du développement, mais aussi du social, car souvent pour une fermeture de route, on perd une opportunité qui ne pourrait se renouveler. Il est temps que les élus, tous les élus, prennent en charge cette question cruciale et l'élaguer des m?urs et ouvrir la page de la démocratie participative et du débat qui restera source de toutes les lumières !


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