L'entreprise attend l'effacement de ses dettes

S’élevant à près d’un milliard de dinars, ces dettes ont sérieusement impacté la santé financière de l’entreprise, la rendant de plus en plus fragile, indique Mohamed Djoudi, directeur des ressources humaines (DRH). Cela fait plus de 18 mois que le dossier de leur effacement est entre les mains de la SGP Transolb, dont relève le groupe Sider, propriétaire de la SGS. A ce jour, précise notre source, rien n’a filtré sur l’évolution de ce dossier.
L’enjeu de l’effacement de l’ardoise est de taille, car il sera de nature à permettre de confirmer dans leur poste de travail des centaines de travailleurs qui continuent de travailler sous le régime de Contrat à durée déterminée (CDD) malgré leur ancienneté. Ce qui n’a pas, pourtant, empêché l’entreprise de créer quelque 600 postes permanents pour les agents sur les 2100 postes existants et d’assumer les augmentations salariales appliquées successivement entre 2009 à 2011.
«Malgré les difficultés financières dans lesquelles se débat l’entreprise, nous avons quand même satisfait les revendications sociales des travailleurs. Depuis deux années, de conséquentes révisions des salaires ont été effectuées. (juin 2009, janvier 2010 et janvier 2011 avec effet rétroactif pour l’année 2010). En dépit des problèmes de surendettement,  la SGS a toutefois réussi le pari de les surmonter. Elle sera encline à afficher des perspectives positives et apte à procéder à de nouveaux recrutements une fois que la SGP Transolb aura répondu favorablement à nos attentes», tient à souligner le jeune DRH. Des attentes à même d’être satisfaites sachant que le matelas financier dont jouit le groupe Sider, l’associé de l’indien ArcelorMittal, est loin de s’effilocher. Il s’élève à plusieurs milliards de dinars.