Algérie

L'entrée dans des pays européens à l'étude



Le directeur général de l'Institut Pasteur d'Alger, Faouzi Derrar, a fait état, hier, d'études en cours dans certains pays européens à l'effet d'autoriser l'entrée, sur leur territoire, des personnes ayant reçu des doses de vaccins non encore recommandées pour leur population. "Des études sont en cours actuellement dans certains pays, notamment européens, à l'effet d'autoriser l'accès des étrangers ayant reçu des doses de vaccins anti-Covid19 non encore approuvées sur leur territoire", a précisé le Dr Derrar dans une déclaration à l'APS.Parmi ces pays, le même responsable a cité l'Espagne qui a autorisé l'accès sur son territoire aux étrangers ayant reçu des vaccins "non encore introduits dans certains pays européens", s'interrogeant sur les motifs de "l'inacceptation, par certains pays de l'espace Schengen, des étrangers ayant reçu des doses du vaccin chinois Sinovac, pourtant approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)".
Concernant le vaccin russe Sputnik V, le Dr Derrar a indiqué que l'OMS examine la possibilité de lui donner l'approbation. Par ailleurs, le Dr Fawzi Derrar a annoncé la réception de 15 millions de doses de vaccin anti-Covid en octobre prochain. Le Dr Derrar a affirmé la conclusion d'un accord avec un laboratoire producteur de vaccin anti-Covid ; ce qui permettra la réception de 15 millions de doses en octobre prochain. Il a ajouté qu'avec la réception de cette quantité qui viendra s'ajouter aux quantités précédentes, l'Algérie sera en mesure d'atteindre un taux de vaccination de 70% de la population, soit 20 millions d'habitants, conformément à l'objectif fixé par les autorités publiques.
Il a rappelé, dans ce sens, la vaccination de 8 millions de personnes à ce jour, dont 3 millions ont reçu la deuxième dose du vaccin et 5 millions la première. Concernant les effets secondaires des vaccins acquis par l'Algérie, le Dr Derrar a affirmé qu'"ils sont légers et varient d'une personne à une autre, mais sans aucune gravité", arguant que même les pays producteurs de ces vaccins ont démontré, à travers les tests cliniques, qu'ils "n'avaient pas d'effets secondaires graves".

APS


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