«Ils (Côte d'Ivoire et Angola, ndlr) sont protégés, tout le monde ne travaille pas dans les mêmes conditions. Certaines équipes font des trajets de 10 à 15 minutes pour s'entraîner et nous, nous sommes obligés de faire une heure sur une route sinueuse pour faire une séance», s'est plaint Paulo Duarte. «En arrivant à Malabo, on nous a donné un restaurant pour dormir, ce n'était même pas un hôtel. Il n'y avait pas de salle vidéo, de conférence. A chaque fois, c'est de l'improvisation. C'est ça la CAN '», a-t-il ajouté. La délégation du Burkina Faso a finalement changé son camp de base dans la capitale équato-guinéenne et a décidé de s'entraîner sur un terrain synthétique situé à côté du stade de Malabo.
De son côté, la Confédération africaine de football (CAF), s'est défendue en affirmant que le choix des hôtels s'était effectué par tirage au sort «pour éviter toute injustice». «L'hôtel du Burkina Faso était initialement situé à un ou deux kilomètres du centre d'entraînement. S'ils étaient restés dans l'hôtel qui leur avait été alloué, ils auraient été tout près de leur terrain», a expliqué le secrétaire général de la CAF, Hicham El-Amrani. Le Burkina Faso entrera en lice aujourd'hui à Malabo contre l'Angola dans le cadre de la première journée du groupe B. L'autre match du groupe opposera la Côte d'Ivoire au Soudan.
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Posté Le : 23/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : APS
Source : www.elwatan.com