Algérie

L'entraîneur



L'entraîneur
Artur Jorge, l'un des rares entraîneurs de notre championnat à avoir conservé son posteMis à part l'ES Sétif, le MC Oran, le CS Constantine, le CR Belouizdad, l'USM El Harrach, et le MC Alger, l'ensemble des autres ténors de l'élite, ont décidé de faire peau neuve au niveau de leurs staffs techniques.Hormis quelques rares clubs qui ont finalement daigné renouveler leur confiance à leurs entraîneurs en chef respectifs, au terme de la précédente saison, la plupart des équipes du championnat professionnel des Ligues 1 et 2, ont changé de coach, ou bien sont actuellement en quête d'un nouveau patron technique. Pour preuve, à part l'ES Sétif, le MC Oran, le CS Constantine, le CR Belouizdad, l'USM El Harrach, et le MC Alger, l'ensemble des autres ténors de l'élite, ont décidé de faire peau neuve au niveau de leurs staffs techniques respectifs, pour plusieurs raisons, et dont certaines d'entre elles sont aujourd'hui en totale contradiction et défient surtout toute logique. Pour cause, il est devenu récurrent de voir avec quelle manière est remercié un entraîneur, ou prié de prendre la porte de sortie, même si ce dernier a contribué avec succès à la consécration de son équipe. A ce titre, les exemples sont d'ailleurs légion, au point que l'on a beaucoup de mal à comprendre, comment un technicien qui a pleinement réussi sa mission, soit du jour au lendemain contraint d'aller exercer ailleurs, en laissant derrière lui tout un travail qui a pourtant porté ses fruits.Le cas le plus frappant, et qui a surtout beaucoup interpellé bon nombre d'observateurs, concerne aujourd'hui l'entraîneur Abdelkader Amrani.Un cas qui explique de manière incontestable, le manque flagrant d'aucun véritable projet d'ordre sportif, de la part de la quasi-majorité des présidents de club. Il est vrai aussi que bien souvent, pour des motifs d'ordre financier, beaucoup de techniciens Algériens ou étrangers, sont amenés à driver un club au détriment d'un autre. Il n'en demeure pas moins qu'un challenge d'ordre sportif, et pas n'importe lequel, comme s'apprête à relever par exemple le MO Béjaïa à l'échelle africaine, au cours de la prochaine saison, aurait dû en principe consolider la position de Amrani, et non obliger le désormais ex-coach des Crabes de s'expatrier dans un pays du Golfe. Il est vrai que l'arrivée du coach suisse Alain Geiger à la tête de la nouvelle barre technique du club mobiste, constitue certainement un événement de premier choix au sein de la formation bougiote. Il n'en demeure pas moins que le départ de l'entraîneur Abdelkader Amrani, et même celui du capitaine emblématique du MOB, en l'occurrence Nassim Dehouche, ont visiblement laissé un véritable goût d'inachevé, et surtout un profond sentiment de regrets.Un flagrant manque de stabilité devenu chronique, et à tous les niveaux. Pour preuve, aujourd'hui on change d'entraîneur sans crier gare, comme on change de chemise au gré du temps, sans jamais prendre en considération le moindre aspect technique et sportif, encore moins les résultats très probants obtenus sous la conduite d'un technicien qui a par exemple grandement contribué à l'accession de son club, ou bien conduit vers une consécration finale.L'exemple de l'USM Blida ou bien celui du RC Relizane, nous conforte dans ce constat combien de fois établi par nos soins, à partir d'une réalité qui perdure aujourd'hui dans un contexte footballistique national, complètement «faussé» par des visions sans lendemains, et surtout totalement basées sur le conjoncturel. Nous pouvons citer encore le cas d'autres clubs des Ligues 1 et 2 qui persistent toujours dans cette même politique basée essentiellement sur le gain de l'argent par tous les moyens, et qui continuent de croire que changer d'entraîneurs tous azimuts pérennisera tous ces dirigeants du football, dont la plupart d'entre eux sont généralement souvent derrière les échecs de leur équipe. Pour cause, avant de recruter au prix fort des joueurs, il faut d'abord s'attacher dans un premier temps les services d'un entraîneur dont le profil répond réellement aux véritables ambitions d'un club. Or chez nous, la charrue et les boeufs font malheureusement partie d'un puzzle monté trop souvent dans la précipitation, et à coups de millions de dinars, au nom d'un professionnalisme qui n'en a que le nom.La valse des entraîneurs a bel et bien de beaux jours devant elle. C'est la loi du plus offrant!




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