L'armée israélienne a exigé, samedi, l'évacuation du centre hospitalier Al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, a rapporté une source médicale palestinienne, note Anadolu. La source, qui a requis l'anonymat pour des raisons de sécurité, a déclaré à Anadolu que l'armée israélienne avait demandé à la direction de l'hôpital Al-Shifa d'évacuer les patients déplacés et personnel médical de l'établissement de santé.Elle a ajouté que l'armée de l'Etat hébreu «continue d'assiéger l'hôpital, de mener des opérations de ratissage et de recherche, et de fouiller à l'intérieur de l'établissement de santé».
Les soldats israéliens mènent, pour le quatrième jour d'affilée, un raid à l'hôpital Al-Shifa. Selon des médias étrangers, les militaires ont ordonné samedi par haut-parleurs l'évacuation du centre hospitalier «sous une heure».
L'armée d'occupation israélienne a forcé, via des haut-parleurs, les personnes présentes dans le complexe médical d'Al-Shifa, à l'ouest de la ville de Gaza, y compris les patients, les blessés, les personnes déplacées et le personnel médical, à l'évacuer par une seule sortie et à se diriger à pied, vers la rue Al-Wahda, et de là vers la rue Salah Al-Din, puis vers le sud, note Wafa.
150 cas critiques sont encore dans le complexe, en raison de la difficulté de les évacuer.
De nombreux médecins ont décrit le processus de sortie comme difficile, car ils ont été obligés de brandir des drapeaux blancs, et les routes n'étaient pas faciles et difficiles à reconnaître, en raison du sabotage généralisé des infrastructures, et les rues n'étaient plus ce qu'elles étaient. Les forces d'occupation ont assiégé le complexe d'Al-Shifa pendant neuf jours, y ont détruit le matériel médical et ont également causé le martyre de blessés et d'un certain nombre de nouveau nés. Plusieurs bâtiments du complexe d'Al-Shifa ont été bombardés par les avions et l'artillerie de l'occupation, après que l'ancien bâtiment de la cardiologie sur le côté ouest ait été détruit. Le complexe médical d'Al-Shifa est affilié au ministère palestinien de la Santé. Il est la plus grande institution de santé fournissant des services médicaux dans la bande de Gaza. Il a été fondé en 1946, sous le mandat britannique à Gaza.
La Cour pénale internationale joue sa crédibilité
Cinq Etats signataires du traité créant la Cour pénale internationale (CPI) ont demandé une enquête sur la «situation dans l'Etat de Palestine», a annoncé son procureur, qui a confirmé enquêter sur l'agression sioniste perpétrée contre Ghaza depuis le 7 octobre. L'agression menée par les forces de l'entité sioniste a fait 12.000 martyrs, selon le ministère de la Santé palestinien.
«Mon Bureau a reçu une saisine sur la situation dans l'Etat de Palestine émanant des cinq Etats parties suivants : Afrique du Sud, Bangladesh, Bolivie (?) Comores et Djibouti», a déclaré Karim Khan. «En recevant la saisine, mon Bureau confirme qu'il mène actuellement une enquête sur la situation», a-t-il ajouté dans un communiqué. M. Khan a toutefois déclaré que ses équipes n'ont pas pu entrer à Ghaza.
La CPI, créée en 2002 pour juger les pires atrocités commises dans le monde, a ouvert en 2021 une enquête sur les crimes de guerre dans les Territoires palestiniens. L'Afrique du Sud a précisé avoir déposé cette saisine, avec «d'autres pays partageant les mêmes préoccupations», afin que la CPI porte «une attention urgente à la gravité de la situation» actuelle. Pretoria «encourage en outre les autres Etats parties au Statut de Rome à se joindre à la saisine, ou à soumettre des saisines distinctes de manière indépendante», ajoute le communiqué de son ministère des Affaires étrangères.
«Dès le début de mon mandat en juin 2021, j'ai mis en place pour la première fois une équipe dédiée pour faire avancer l'enquête sur la situation dans l'Etat de Palestine», a indiqué le procureur.
«Le Bureau a collecté un volume important d'informations», a-t-il souligné.
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Posté Le : 19/11/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com