Algérie

L'Entente, un bien collectif en péril



Ces «dirigeants», ou plutôt «créanciers», ne disposant de surcroît d'aucun projet sérieux devant permettre au club-phare des hautes plaines sétifienne de rentrer de plein-pied dans le monde du professionnalisme, se chamaillent par presse interposée. Ce lugubre spectacle porte un sacré coup à  l'Entente, un patrimoine collectif, lézardé par la non- gestion des uns et l'inappropriée surmédiatisation des autres. Pour une histoire de chèque, une place sur le banc des remplaçants, une poignée de main avec un officiel, ou une banale position de  leadership, ces «dirigeants» remuent ciel et terre. Ayant bien profité du label Entente qui leur a non seulement permis de sortir de l'anonymat, mais d'avoir accès aussi facilement aux différentes instances sous la couverture, bien entendu, de l'Entente, ces «dirigeants» ternissent de jour en  jour l'image de marque de l'un des plus prestigieux clubs algériens. Cette dernière, ainsi que la bonne marche d'un club qui attend le passage vers une société sportive par actions, sont les derniers soucis de ces gens en manque de notoriété sportive et managériale. La guéguerre qui secoue la direction du club se répercute sur la vie de l'équipe. Le laxisme des employeurs, n'ayant pu mettre en place un règlement intérieur et l'appliquer, donne des ailes à  certains joueurs, qui  trouvent le moyen de sécher, et en toute impunité, les séances. Responsable dans une certaine mesure des derniers déboires de la formation, ce laisser-aller a, non seulement, généré une non-gestion, mais donné  un coup de massue à  la souscription relative à  la société  sportive par actions (SSPA), qui fait du surplace. Claironnant sur tous les toits que le nouveau statut de la future SSPA sera un modèle, le président d'un fantomatique Conseil d'administration (CA), n'a pas tenu ses engagements. Faute d'une stratégie de développement devant aider le club à  se hisser à  la hauteur des dernières consécrations, d'un appui d'une assise populaire  et du  soutien des pouvoirs publics, n'ayant ménagé aucun effort, l'examen de passage échoue. Excellent dans la parlotte et les intentions sans suite, le premier responsable du CA, faisant à  lui tout seul la pluie et le beau temps, ne récolte que les «dividendes» d'une «tatillonnante» politique, laquelle ne montre pas uniquement ses limites, mais met en péril l'Entente, ce  bien collectif.             


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