Algérie

L'Entente s'est fait piéger



L'Entente s'est fait piéger
Les deux formations, qui se connaissent parfaitement, ont entamé tambour battant cette nouvelle rencontre devant un nombreux public et sous la brise. Celle-ci a quelque peu perturbé les Espérantistes qui se sont présentés sans 4 cadres et pas des moindres. Benzarti, qui a préféré ménager le Nigérian Eneramo, a eu des difficultés à trouver des remplaçants à Derragi, Nouara, Korbi et Wissem Abdi, dont l'absence a été ressentie par le onze de Bab Souika qui s'est cantonné en défense. Evoluant trop près l'un de l'autre, les Ententistes, qui ont tenté de presser l'adversaire, se sont emmêlé les pinceaux. Cette manière de faire a arrangé les Sang et Or, en nombre sur le porteur de ballon. Ne se limitant pas à défendre leur cage, les Tunisois, qui attaquent tantôt par les ailes tantôt en profondeur, ont à maintes reprises inquiété la défense ententiste suppléée par Chaouchi, omniprésent. Le manque d'imagination, de changement de rythme, de mouvement dans le jeu et surtout d'enchaînement n'ont pas permis aux Noir et Blanc de se défaire des Tunisois, qui bouclent la première mi-temps en trombe.Plus frais physiquement et bien organisés sur le terrain, les Tunisois, qui reprennent les débats dans de meilleures dispositions, avaient la possibilité d'ouvrir la marque (46') mais Ayari, qui a empoisonné la vie à l'axe de l'Entente dans un jour sans, bute sur un grand Chaouchi. Cette chaude alerte secoue les Ententistes, qui pressent. Le forcing a réveillé le public qui se met de la partie. Ne pouvant continuellement résister aux assauts ententistes, l'arrière-garde espérantiste commet (63') l'irréparable à 30 mètres des bois de Mejri, ne pouvant rien devant le coup de magie de Bouaza, un spécialiste de balle arrêtée. Cette réalisation donne plus de vitalité aux gars de Zekri, oubliant que le match ne se termine qu'au coup de sifflet final. Une faute d'inattention des défenseurs et de Chaouchi permet à Benyoucef de remettre (85'), au grand dam des présents qui ne s'attendaient pas à ce coup fourré, les pendules à l'heure.Stade du 8 Mai 1945 (Sétif)Arbitrage : Tamouni, Fradj et Ferkache (Libye)Buts : Bouaza (63') ESS. Benyoucef (85') ESTAverts. : Hadj Aïssa (ESS). Bouazi, Chemmam, Souici (EST)ESS : Chaouchi, Raho, Yakhlef, Laifaoui (Diss 38'), Belkaid, Lemmouchia, Metref, Bouaza (Delhoum 86'), Djediat, Ziaya, Hadj Aïssa (Francis 71') Entr. : Madoui EST : Mejri, Afful, Chemmam, Derbali, Benyoussef, Sadok, Boughalmi (Tayeb 75'), M'sakni (Echekhi 86'), Bouazi, Bienvenu (Eneramo 58'), Ayari Entr. : Benzarti


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