Algérie

L'Entente retrouve l'Afrique noire ASFA YENNENGA-ES SETIF (1-16E DE LA LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINE)



L'Entente retrouve l'Afrique noire ASFA YENNENGA-ES SETIF (1-16E DE LA LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINE)
Les Sétifiens se trouvent depuis mercredi dernier au Burkina Faso
L'on peut penser que l'Entente est «plus forte sur le papier» mais gare à l'excès de confiance, avertit encore Hubert Velud.
L'équipe de l'Entente de Sétif, qui a rallié mercredi dernier le Burkina Faso pour y affronter, aujourd'hui, l'ASFA Yennenga en 1/16e de finale aller de la Ligue des Champions africaine, ne s'est pas déplacée au «pays des hommes intègres» la fleur au fusil.
L'actuel leader de Ligue 1, même s'il continue de se battre pour conserver son titre de champion, également qualifié pour les 1/4 de finale de la coupe d'Algérie dont il est détenteur, ne rechigne visiblement pas, au vu de la détermination ressentie chez les joueurs, à courir un troisième lièvre. Ryad Benchadi, le «vétéran» de l'effectif, auteur d'une partie remarquable, mardi dernier face à l'USM Bel-Abbès en championnat (4-0), est tout simplement convaincu que son équipe fera encore mieux qu'il y a deux ans lorsque l'ESS avait surclassé ce même adversaire, en aller retour, lors de la phase éliminatoire (2-0 à Sétif puis 4-3 à Ouagadougou).
Pour le défenseur sétifien, l'Entente doit «non seulement revenir vainqueur du Burkina, mais aussi y mettre la manière» car, soutient-il, «nous avons un prestige à défendre en tant que leader indiscutable du championnat d'Algérie». L'excellente ambiance qui règne au sein du club, l'expérience de certains joueurs comme Mohamed-Amine Aoudia, Farouk Belkaïd ou Mourad Delhoum, le moral gonflé à bloc après le «carton» infligé aux Bel-abésiens, représentent, selon Benchadi des atouts qui devraient permettre à l'équipe de «faire encore mieux qu'en 2011».
A peine si l'ancien bordjien regrette l'absence d'Amir Karaoui, l'un des éléments les plus talentueux et les plus constants de l'équipe, toujours privé de déplacements à l'étranger en raison d'un problème de passeport.
Un peu plus mesuré que son défenseur, le coach, Hubert Velud, affirme, lui, s'attendre à un match difficile. «Nous devons gérer tous les paramètres comme la fatigue du voyage, la chaleur, l'humidité, l'état du terrain et même la cuisine», c'est pourquoi, ajoute-t-il, ses joueurs se doivent de se montrer «sérieux, appliqués, bons dans les duels et solidaires durant les 90' de la rencontre».
L'objectif étant de se qualifier pour la phase de poules, «ce sont en fait les deux matches face à l'ASFA Yennenga qui doivent être disputés avec toute la concentration voulue» car, avertit-il, il serait «périlleux» de croire que le passage en poules est «déjà acquis». Il s'agira aussi, affirme l'entraîneur sétifien, de «respecter l'adversaire qui voudra, ne l'oublions pas, prendre sa revanche».
L'on peut penser que l'Entente est «plus forte sur le papier» mais gare à l'excès de confiance, avertit encore Hubert Velud. «Si je suis optimiste', bien-sûr que je le suis», conclut-il.
Le défenseur Khoutir Ziti partage l'optimisme de son coach et affirme qu'il mettra son expérience (Ziti a eu à disputer une épreuve africaine avec la JS Kabylie, ndlr) au service de l'équipe. «La ligue des champions, c'est très spécial et procure chez les joueurs une sensation qu'ils n'éprouvent pas en disputant le championnat», soutien le latéral droit sétifien qui s'attend à un match difficile «c'est toujours compliqué de jouer une équipe africaine sur son terrain» mais parfaitement dans les cordes des joueurs de l'ESS (vainqueur de cette compétition en 1988 après une mémorable victoire par 4 à 0 face aux Nigérians de l'Iwuanyanwu Nationale) qui ne cachent pas leur ambition de floquer une seconde étoile sur leur maillot.


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