L'Entente à l'heure des fausses apparences

En prévision de la double confrontation contre la formation gambienne de Fortune FC, le onze sétifien a écourté son congé et se remet vite au travail. Avant de mettre le cap sur Banjul, jeudi, à bord d'un avion spécial, les Ententistes boucleront demain le premier cycle de la préparation.Inscrite au titre du tour préliminaire de la Ligue des champions (LDC), la première manche qui aura lieu samedi à l'Independence Stadium de Bakau, (une ville située 12 km de la capitale gambienne) ne sera pas une simple balade pour les partenaires de Karaoui qui ne disposent pas du même volume de travail. Puisque certains joueurs de l'effectif de la saison dernière n'ont pas repris les entraînements à temps. L'adaptation de certaines nouvelles recrues (Ferhi (CA), Benbelaïd (WAT), Benayad (PAC), Ouassa (RCA) qui auront la lourde tâche de remplacer Bekakchi, Amourra, Ghacha et Louafi, ne se règle pas en un tour de main.
La gestion de l'intersaison accentue les difficultés de la formation sétifienne obligée de mettre un terme à la belle aventure de certains jeunes. Est-il normal de sacrifier, Laïdouni (22 ans), le jeune latéral droit ayant joué 628 minutes en championnat et 180 en coupe de CAF, pour le remplacer par un trentenaire ayant passé les six derniers mois au chômage '
Déguisé en prêt, le licenciement du joueur précité met à nu les intentions des dirigeants très forts dans le «monologue». Laïdouni, dont la marge de progression est importante, a donné satisfaction à Nabil Kouki. On n'a donc pas le droit de congédier une valeur sûre, sans le consentement du coach. Ce dernier n'a pas recruté et payé Boulebna pour ne rien faire. Il n'est pour rien dans le départ de Bekakchi. Il n'est pas non plus responsable des divergences envenimant l'atmosphère de la direction reprenant pour la consommation le vieux refrain de la «structuration». A ce propos, une autre question nous taraude l'esprit, Serrar et son groupe ont-ils les moyens de leur politique (structuration s'entend) '
Vont-ils franchir le pas et doter l'ESS de structures (départements des ressources humaines, de marketing, de la communication, de la logistique, de recrutement, de la détection des jeunes talents, et autres...) dignes de ce nom ' On veut bien croire les bonnes intentions de l'équipe dirigeante éprouvant toutes les peines du monde à accorder ses violons. Les fausses apparences ne jouent pas en faveur des dirigeants n'ayant pas encore réglé le dossier du staff technique. Faisant l'objet de moult spéculations, l'avenir de Nabil Kouki à la tête de la barre technique de l'ESS et dont le contrat expire le 30 du mois, demeure en suspens. La question divise la direction du club n'ayant toujours pas donné suite aux exigences du technicien tunisien, lequel aurait placé la barre très haut. Selon certaines indiscrétions, des dirigeants, même s'ils sont minoritaires, sont contre le maintien de l'actuel entraîneur en chef ayant reçu une très belle offre du CRB, contrairement au directeur général pour lequel Kouki sera ententiste pour la troisième saison consécutive.
Advertisements