Algérie

L'Entente a failli déclarer forfait



Alors qu'elle devait rallier la ville de Béchar à 9h à bord d'un vol spécial d'Air Algérie depuis l'aéroport d'Aïn Arnat de Sétif, la délégation ententiste a dû attendre plus de quatre heures et demie avant de voir l'avion décoller une deuxième fois.En effet, cinq à dix minutes après le premier décollage, le commandant de bord a constaté qu'il y avait un problème dans le moteur de l'avion ce qui l'a contraint à rebrousser chemin pour atterrir de nouveau sur le tarmac de l'aéroport de la capitale des Hauts-Plateaux.
Il a donc fallu attendre un second avion affrété de la capitale et qui est arrivé vers 14h pour qu'enfin les Sétifiens embarquent pour Béchar. Du coup, c'est la panique qui s'est emparée des dirigeants à leur tête le président Hassen Hamar qui voulait à tout prix éviter un possible forfait vu que le match qui allait opposer son équipe à la JSS dans le cadre des 16es de finale de la Coupe d'Algérie, était prévu à 17h. Suite à cela, le boss ententiste a pris attache avec des responsables de la Fédération ainsi qu'avec son homologue de la JSS, Mohamed Zerouati, pour tenter de décaler la rencontre de deux heures. Cela dit, il reste que le président Hamar a incombé la responsabilité de ce retard à la compagnie Air Algérie et qu'il fallait le prendre en compte. C'est du moins l'avis de certains observateurs et les supporters qui ont reproché au boss ententiste de ne pas effectuer le déplacement à Béchar au moins la veille du match, et ce, pour éviter des imprévus de ce type. Il faut savoir qu'en cas de forfait, le club phare d'Aïn El-Fouara risquait d'être lourdement sanctionné d'abord pour les deux prochaines éditions de Dame Coupe, de la défalcation de trois points du capital du championnat ainsi que l'annulation des primes accordées par le sponsor de cette épreuve, et ce, en se référant au règlement de la Coupe d'Algérie dans son article 21 alinéa 21-2 qui stipule dans ce cas que "l'absence de sécurité ainsi que le forfait délibéré, l'abandon du terrain ou le refus de jouer d'une équipe est sanctionné par match perdu par pénalité, défalcation de trois (03) points de son capital en championnat, un million de dinars (1 000 000 de dinars) d'amende pour le club, annulation du paiement de la prime de participation à l'épreuve et suspension de participation à la Coupe d'Algérie pour les deux saisons suivantes", a-t-on pu lire. Il faut savoir, par ailleurs, que c'est la première fois que le club sétifien a connu une telle situation d'autant plus qu'il a plusieurs fois organisé des vols directs que ce soit pour les matches au niveau local et continental. Juste pour l'anecdote, il y a quelques années, la CAF avait obligé le club angolais de Recreativo do Libelo de disputer un match à minuit alors qu'il était prévu trois heures plus tôt, et ce, à la suite du retard de l'avion spécial qui transportait cette équipe.
Farès Rouibah


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