L'enquête s'étend à Annaba AFFAIRE SONATRACH II

Nouveau rebondissement dans l'affaire dite Sonatrach II. Nous apprenons de source sécuritaire que le juge d'instruction près le pôle judiciaire de Sidi M'hamed à Alger, aurait instruit l'élargissement de l'enquête à Annaba.
Une instruction qui intervient après la réception des résultats des commissions rogatoires internationales, faisant état de la suspicion d'implication de cadres, de responsables et d'hommes d'affaires dans ce scandale. Selon certaines données, les mis en cause auraient perçu des pots-de-vin, lors de l'exercice de leur fonctions, a fait savoir notre source. Ces nouveaux indices auraient été décelés lors de l'ouverture du dossier de la société italienne Saipem, devait ajouter notre source. Saipem aurait bénéficié de contrats et marchés par l'intermédiaire de Farid Bedjaoui, dont le nom aurait été évoqué dans l'enquête.
A l'effet de déterminer l'implication des personnes citées dans les dérogations internationales, on apprend qu'une équipe d'enquêteurs dépêchée depuis le pôle judiciaire de Sidi M'hamed, aurait, procédé à l'audition de deux personnalités, suspectées d'être en contact avec Farid Bedjaoui. Dans le cadre des prérogatives qui leur sont conférées par les instances judiciaires en charge de ce dossier, les enquêteurs, devront, au courant de la semaine, auditionner plusieurs autres personnes, notamment des hommes d'affaires, dont l'identité n'a pas été dévoilée par nos sources, au motif de la discrétion de l'enquête.
En outre, des responsables de certains secteurs dans la wilaya de Annaba seraient accusés d'avoir attribué des marchés à une entreprise étrangère chargée, au moment où nous mettons sous presse, de la réalisation d'infrastructures de base dans la wilaya de Annaba, affirment nos sources. Selon certains éléments de l'enquête, confortés par les rapports de commissions d'enquête étrangères, il est fait état de la liaison entre les personnes en question et Farid Bedjaoui, qui devait servir d'intermédiaire avec les étrangers, devait confier la même source.
Cette dernière estime que les enquêteurs ont agi sur la base de preuves. Car des photos de Farid Bedjaoui en compagnie des responsables étrangers en France, ainsi que les relevés de virement depuis et vers l'Algérie, sont, entre autres, indices retenus dans les PV d'enquête en Italie.
Ainsi, l'information judiciaire ouverte dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach II, connaît une cadence accélérée, d'où des convocations et des émissions de mandats d'arrêt à l'encontre de toute personne impliquée ont été requises par le juge d'instruction en charge du dossier.