Algérie

L'énigme du cadavre déterréCimetière Baghdoucha de Guelma



L'énigme du cadavre déterréCimetière Baghdoucha de Guelma
Terriblement choquée par la profanation de cette sépulture, d'autant qu'elle a eu lieu un jour de recueillement rituel, le deuxième jour de l'Aïd, -le cimetière était plein de visiteurs-, la population exige (c'est son droit absolu) toute la lumière sur cette horrible affaire.Selon certaines informations, le cadavre de la femme qui a été découvert par les visiteurs le deuxième jour de l'Aïd au cimetière Baghdoucha de Guelma, gisant dans son linceul près de la tombe d'où il a été visiblement exhumé, aurait été enterré il y a plus d'une quarantaine de jours. Un fait sans précédent, à Guelma, une histoire abjecte, choquante, qui ne cesse d'alimenter la rumeur locale», s'indigne un citoyen, qui s'est retrouvé, malgré lui, témoin oculaire de ce spectacle digne d'un film d'épouvante. En l'absence d'un travail d'investigation sérieux, la population ébauche les hypothèses les plus fantaisistes. Magie noire ' Vengeance ' Acte occulte ' Pourquoi, se demande-t-on, toutes les questions que se pose la population ne sont-elles pas prises en compte par la police, ou l'APC '
Cette dernière, en tant que propriétaire des lieux d'inhumation et responsable du personnel affecté à cette tâche, ne devrait-elle pas être la première à présenter des éléments d'information solides à partir d'une enquête approfondie auprès des premiers concernés, en l'occurrence les gardiens du cimetière et les fossoyeurs qui n'auraient rien vu. Tout est consternant dans cette affaire. Ni le nom de la défunte, ni la date de son inhumation ne figurent sur les registres de la direction du cimetière. La tombe profanée n'a pas d'épitaphe, et le personnel trouverait cela normal ! Qui était donc cette pauvre femme (car au moins l'on sait que c'est une femme) qui ne peut prétendre au repos éternel ' L'on dit que même le médecin légiste au niveau du laboratoire scientifique n'a pas pu déterminer l'âge du cadavre.
Nos sources indiquent que celui-ci a été envoyé au laboratoire scientifique de Constantine. Beaucoup peut être pourtant fait sur place. D'aucuns parlent de laisser-aller grave, dès lors qu'un tel forfait a été commis dans un cimetière déserté par un personnel qui est dûment rémunéré par l'argent du contribuable. Et c'est loin d'être un simple fait divers dont le dossier est clos. Car en se taisant, ceux qui ont le pouvoir d'agir consentent à faire perdre à la société sa part d'humanité la plus importante, celle qui est encore capable de compassion pour son prochain.


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