Algérie

L'enfer des embouteillages


L'enfer des embouteillages
Les embouteillages sont à l'origine du recul de l'engouement des Algériens pour les plages de plusieurs villes côtières.Incontestablement, la grande question qui taraude l'esprit des Algériens ces jours-ci après la fin du mois sacré, est le choix de la ville côtière où passer tranquillement leurs vacances estivales. A prêter en fait l'oreille aux discussions qui se tiennent dans les cafés et autres lieux publics, le choix des villes côtières au nombre de 14, rappelons-le, se fait en grande partie selon le critère de l'importance de l'embouteillage ou non sur les routes menant vers ces villes. Ainsi, les wilayas telles que Béjaïa, Jijel, Annaba et Oran sont exclues de facto pour bon nombre de citoyens. L'enfer des embouteillages vécu par le passé sur les routes menant vers ces villes, rappelle pour beaucoup de mauvais souvenirs et des moments douloureux. Les plages de la ville de Béjaïa, à titre d'exemple, a-t-on pu entendre, sont toutes joignables pour quelqu'un qui part d'Alger après une journée de route, et ce, de jour comme de nuit. Les embouteillages à destination des plages de cette wilaya commencent dès 8 h du matin et à partir de la ville de Tazmalt, première commune située sur le territoire de Béjaïa en sortant du territoire de la wilaya de Bouira.Les embouteillages sur les routes menant vers les plages de Béjaïa, souligne-t-on, ont une spécificité, à savoir l'étouffement qu'ils causent par endroits à cause de l'étroitesse de la chaussée. Pour les plages de Jijel, certains estivants ayant tenté l'aventure d'y séjourner dans les années écoulées racontent que les embouteillages sur les routes de Jijel sont uniques, en raison de la sinuosité des routes. En ironisant, certains disent que les plages de cette wilaya ne sont pas faites pour être joignables par voie terrestre. Les plages d'Annaba et d'Oran, ne sont pas en reste. La fin du trajet vers les plages de ces villes, est rarement connue, ironise-t-on. Sauf que la raison des embouteillages sur les routes menant vers les plages de ces deux villes, est le nombre incalculable des barrages des forces de l'ordre dressés tout au long des routes traversant le territoire de ces wilayas.Dans ce sillage, il est à faire remarquer que les avis des citoyens en quête de plages ne sont nullement exagérés ou ironiques. Ils sont en fait vérifiables à chaque saison estivale. Ce point de vue développé par les citoyens est celui également des responsables des secteurs du transport et de l'urbanisme qui ne savent plus comment trouver les raisons qui sont à l'origine de ce phénomène qui commence, faut-il le souligner à toucher même en temps normal, c'est-à-dire en dehors de la saison estivale, certaines petites villes de l'intérieur du pays. Les responsables de la wilaya d'Alger qui est en même temps la capitale du pays, ont après avoir reconnu leur incompétence à venir à bout de ce mal ont fait appel récemment aux experts espagnols pour les assister.C'est le ministre des Transports Boudjema Talai qui a donné cette information récemment au Forum du journal arabophone Echaâb. Selon lui, l'assistance de cette société espagnole va se matérialiser notamment par «la régulation de la circulation routière par la signalisation avec une commande centralisée qui régule les flux de circulation d'une manière automatique».Cette expérience va concerner dans un premier temps la ville d'Alger et s'étendre par la suite à d'autres grandes villes du pays, a-t-il indiqué. L'objectif de ce recours à l'expérience étrangère, est de faire acquérir de l'expérience aux techniciens de notre pays, a-t-il expliqué.
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