Il s’agit-là d’un constat fait récemment, à partir de Médéa, par Laroussi Tayeb, directeur de la bibliothèque de l’Institut du Monde arabe (France), présent lors du colloque national sur la littérature de jeunesse organisé conjointement par la direction de la culture de Médéa et l’université Yahia Farès. Pour lui, l’avènement de la société de l’information ne fait qu’agrandir le faussé entre les pays du Nord et ceux du Sud en matière d’accès aux Tic. Dans la langue des chiffres, le monde arabe ne recourt qu’à hauteur de 3% aux Tic dans les divers secteurs de la vie, contre 75% dans les pays occidentaux. Côté investissement, le monde arabe n’utilise que 1% du budget de ses dépenses dans l’investissement dans le domaine des Tic.
Cette cyber-réalité, selon ce responsable, n’est pas sans affecter le niveau culturel, social… de l’enfant des pays arabes se trouvant, ainsi, complètement déphasé face à l’enfant des pays développés. «L’utilité fonctionnelle de la bibliothèque au sens classique du terme n’est plus la même aujourd’hui. D’ailleurs, son appellation est devenue Médiathèque culturelle. Sa dotation en matériel informatique et sa conjonction via le net avec la toile du web et la réalité mondiale en temps réel fait d’elle un vrai pourvoyeur de la valeur ajoutée au sein de la communauté», conclut-il.
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Posté Le : 03/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Abdelli
Source : www.elwatan.com