L'ENDEI fermera ses portes le 31 décembre

L'atmosphèreétait morose, hier matin, dans les locaux de l'entreprise ENDEI, chargée de lacommercialisation de matériel et d'équipement industriel, à Constantine.Les 37travailleurs venaient d'apprendre que leur entreprise sera définitivementfermée le 31 décembre 2007 et qu'elle sera mise en liquidation, et que «même leliquidateur a été désigné», précise le secrétaire général de la sectionsyndicale UGTA. Le représentant des travailleurs exhibe des documents reçus laveille, de leur direction générale, qui consistent en une fiche de voeux àremplir par tous les travailleurs qui sont invités à souscrire à un départ à laretraite légale, anticipée ou proportionnelle, ou s'orienter vers la caisse nationalede chômage (CNAC). Une deuxième note invite ces travailleurs à formuler cesvoeux avant le 10 octobre «faute de quoi, l'intéressé ne pourra bénéficier quedes avantages de la caisse de chômage», est-il écrit.Le SG s'estinsurgé contre ces décisions qu'il considère «floues et contraires aux lois envigueur, puisqu'aucune indemnité de départ ne nous est proposée». Notreinterlocuteur précise avoir interpellé la direction sur ce sujet: «cettedernière nous a invités, par le biais de la direction locale, à formulernous-mêmes le montant de cette indemnité que nous devrons inscrire à la mainsur la fiche de voeux.Compte tenu deces directives et étant donné que notre entreprise a enregistré près de 180% deson chiffre d'affaires en octobre 2007, nous demandons, à l'unanimité, 04 moisde salaires par année d'ancienneté».L'ENDEI faitpartie des 120 entreprises ou unités commerciales condamnées à la dissolution.Les représentants des travailleurs et des membres du comité de participation del'entreprise ont tenté des démarches auprès de la centrale syndicale pourintervention et tentative de récupérer l'outil de travail.«Mis devant lefait accompli, nous souhaitons ne pas être jetés à la rue sans indemnité dedépart», conclut le secrétaire général de la section locale.