Publié le 21.02.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
Afif Mouats se rappelle avoir lu très tôt Nedjma de Kateb Yacine. Au fil du temps, il va lire plusieurs œuvres d’écrivains algériens et étrangers, notamment, Mohammed Dib et Amin Maalouf qu’il admire beaucoup.
Dans son roman L’énarque (éditions El Amir), paru en septembre 2023, le jeune auteur algérien fait remarquer qu’il y a une certaine «intertextualité», résultat de ses différentes lectures. Il raconte les aventures (extraordinaires) d’un énarque, c'est-à-dire un ancien élève de l'École nationale d'administration (Ena), qui part à la recherche d'un manuscrit perdu relatant l'histoire d'un ancien prisonnier de guerre dans les camps allemands du nom d'Edmond Michelet (comme celui de l’homme politique français, le père de l’écrivain Claude Michelet). L'énarque avait auparavant découvert la version brouillon du manuscrit contenant le récit familial du prisonnier. Mais quelque chose l’intriguait : quelqu'un a vraisemblablement déchiré les dernières pages de ce manuscrit.
Samarcande d’Amin Maalouf est aussi l’histoire d’un jeune Américain qui part à la recherche d’un manuscrit du XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles : celui des quatrains d’Omar Khayyam.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
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Posté Le : 21/02/2024
Posté par : rachids