Algérie

L'EN saura-t-elle refaire surface '



L'EN saura-t-elle refaire surface '
Allez, faites comme nous, tournez le dos au triste passé, oubliez les sales résultats, les mauvais souvenirs, effacez les mauvais qualificatifs qui s'apparentaient à de méchants v'ux et visaient à casser l'allure de nos représentants.
Mettez de côté les analyses pessimistes, allez une fois de plus, ensemble nous croiserons pour eux nos doigts et prions que notre sélection réalise cet après-midi contre la Tanzanie ce qui serait irréalisable pour beaucoup de professionnels. C'est pourtant une équipe qui a voulu écrire une belle histoire et la faire ranger juste à côté de celle de leurs aînés. D'ailleurs, quelques premières pages furent écrites puis les plumes ont très vite séché, l'encre s'est évaporée et plus personne pour reprendre le flambeau afin d'évoquer, non pas les maigres victoires, mais les incalculables défaites réalisées, ce qui aurait placé en première position nos onze. Dommage et triste page d'histoire Les gestionnaires voulaient prouver le contraire mais le terrain les rappelle à l'ordre. Mieux vaut se taire que chercher une porte de sortie. Pourtant tout le monde est d'accord pour dire qu'elle a été pour un court instant, celle qui a réuni tout un peuple, celle qui a mis sur la plus haute estrade notre football, une étincelle d'un temps, avant de faire l'objet de division, de critiques, de remodelages et de flèches accusatrices lancées à tout bout de champ. Arrive ensuite la grande histoire des entraîneurs étrangers, le recrutement s'est fait sur la base d'une recherche minutieuse malgré l'insistance de confier nos missionnaires à un Algérien de souche' Une certaine presse collée à celle des gestionnaires qui voulaient un étranger' Celui qui détiendrait la clé de la réussite, à même de créer la belle et exceptionnelle surprise, celle qui renouerait avec des victoires. En somme, le pilote de la providence. Mais voilà que ce pilote annonce que la situation n'est pas aussi propre qu'il pouvait le croire. Le plan de vol n'est donc pas très net. Des motifs sont vite étalés au grand jour. Il faut trouver ce qui pourrait faire la différence entre hier et aujourd'hui. Démontrer que l'invité d'honneur n'est pas venu en touriste mais avec la promesse de rétablir l'ordre dans le désordre. Des déclarations rassurantes pleuvent sur les rédactions, lesquelles sont répercutées pour que le supporter du coin s'aligne avec cet optimisme. Un optimisme pas facile à accepter tant qu'il est aussi vrai que l'hirondelle ne fait pas le printemps. Et voilà ensuite un autre message qui remet en cause le premier, la coupe d'Afrique des nations 2012 ne serait pas l'objectif immédiat, ladite compétition n'est pas au programme du Bosniaque qui dénonce avec force le mal qui ronge l'Equipe nationale. «Ce n'est pas une Equipe nationale que vous avez, tout est à refaire'». En somme, il faut comprendre par là que le bien qui arriverait est à mettre sur son compte et non de ses prédécesseurs. La rue réagit, Bosniaque ou pas, la sélection aurait été minée par certains joueurs mêmes, qui croyaient avoir atteint le sommet du professionnalisme. Des clans seraient nés pour mieux mettre à plat cet espoir. Ces joueurs mis en valeur par une certaine presse pensaient avoir trouvé leur place mais ceux qui ont tenté de les sauver se noient aussi et en bout de course : toute l'équipe retrouve la case de départ avec des arguments pas très nouveaux par rapport aux précédents. Aujourd'hui en Tanzanie, on nous annonce qu'ils réaliseront un excellent résultat alors que le commandant de bord invite les supporters à garder leur ceinture attachée, une zone de turbulence est annoncée et la piste de la CAN-2012 n'est presque pas visible mais l'atterrissage aura lieu. Nous voilà bien renseignés sur les diverses déclarations, tantôt la CAN-2012 n'intéresse personne et tantôt on annonce que les joueurs feront le maximum pour poursuivre le voyage. Quelle est la bonne onde ' Personne ne le sait et personne ne peut répondre à cette question, y compris la Fédération algérienne de football, le staff de l'EN, et encore moins les joueurs. On jouera et on fera tout pour assurer une victoire. Avec un tel emballage médiatique, on ne peut que comprendre que notre Equipe nationale n'est toujours pas sur le bon podium malgré les souhaits de ramener une belle victoire. Tout est à refaire, repartir à zéro pour reconstruire cette équipe qui a pour mission de veiller sur la qualité de notre football et de sa cohésion. Le passé est le juste repère sur lequel tout doit se baser. Cet après-midi, une dose de fierté et d'honneur donneront du baume et quitteront la Tanzanie avec cette chère, très chère victoire qui saura refaire décoller l'Equipe nationale avec une autre visibilité à même de confirmer la destination gabonaise, pourquoi pas '


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