Algérie

L'emploi pour contrer «la harga» Prise en charge des attentes des jeunes


L'emploi pour contrer «la harga»                                    Prise en charge des attentes des jeunes
La prise en charge des préoccupations des jeunes dans le domaine de l'emploi et du logement permettra de mettre fin au phénomène ''des harragas'' ont affirmé hier à Annaba les représentants de la société civile de cinq wilayas de l'est du pays. ''En risquant leur vie pour regagner la rive nord de la Méditerranée, les jeunes adressent un message de détresse à l'attention des pouvoirs publics'', a estimé le président d'une association de la wilaya d'Annaba. Il s'exprimait lors d'une rencontre de concertation sur le développement local, en présence d'une délégation du Conseil économique et social (Cnes) et les représentants du mouvement associatif d'Annaba, Souk-Ahras, Tébessa, Guelma et d'El-Tarf. Pour cet étudiant en médecine, il est temps de placer les préoccupations des jeunes au centre des politiques de développement et ''ne plus les utiliser seulement comme une carte gagnante pour remporter les élections'', relevant qu'il est ''temps de passer du bricolage aux véritables solutions''. Pour lui ''vouloir résoudre le problème du chômage chronique par la mise en place de dispositifs qui consacrent l'emploi précaire comme le pré-emploi ne mènera nulle part''. Un autre militant associatif de Tébessa a préconisé de son côté l'encouragement des investissements privé et public pour réduire le chômage, qui ''touche particulièrement les jeunes et les expose à de nombreux risques et fléaux'', parmi lesquels la drogue et l'immigration clandestine. Le développement des secteurs du tourisme et de l'agriculture permettrait, a-t-il dit, ''la création de postes de travail permanents et une amélioration des conditions de vie'' des populations riveraines des zones côtières et frontalières. Concernant la redynamisation du rôle de la société civile, des participants ont demandé l'élaboration d'un cadre juridique qui détermine clairement la contribution et les prérogatives des associations dans la vie politique et économique du pays. L.B
La prise en charge des préoccupations des jeunes dans le domaine de l'emploi et du logement permettra de mettre fin au phénomène ''des harragas'' ont affirmé hier à Annaba les représentants de la société civile de cinq wilayas de l'est du pays. ''En risquant leur vie pour regagner la rive nord de la Méditerranée, les jeunes adressent un message de détresse à l'attention des pouvoirs publics'', a estimé le président d'une association de la wilaya d'Annaba. Il s'exprimait lors d'une rencontre de concertation sur le développement local, en présence d'une délégation du Conseil économique et social (Cnes) et les représentants du mouvement associatif d'Annaba, Souk-Ahras, Tébessa, Guelma et d'El-Tarf. Pour cet étudiant en médecine, il est temps de placer les préoccupations des jeunes au centre des politiques de développement et ''ne plus les utiliser seulement comme une carte gagnante pour remporter les élections'', relevant qu'il est ''temps de passer du bricolage aux véritables solutions''. Pour lui ''vouloir résoudre le problème du chômage chronique par la mise en place de dispositifs qui consacrent l'emploi précaire comme le pré-emploi ne mènera nulle part''. Un autre militant associatif de Tébessa a préconisé de son côté l'encouragement des investissements privé et public pour réduire le chômage, qui ''touche particulièrement les jeunes et les expose à de nombreux risques et fléaux'', parmi lesquels la drogue et l'immigration clandestine. Le développement des secteurs du tourisme et de l'agriculture permettrait, a-t-il dit, ''la création de postes de travail permanents et une amélioration des conditions de vie'' des populations riveraines des zones côtières et frontalières. Concernant la redynamisation du rôle de la société civile, des participants ont demandé l'élaboration d'un cadre juridique qui détermine clairement la contribution et les prérogatives des associations dans la vie politique et économique du pays. L.B
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