Algérie

L’Emploi à Oran



43.000 postes permanents créés entre 2003 à 2007 Le marché du travail, dans la capitale de l’ouest, reste fragile en dépit d’une baisse significative du taux de chômage de 50%, ces dernières années. Ainsi, sur plus de 180.000 emplois créés durant la période 2003 à 2007, seuls 43.197 postes de travail sont permanents. Selon les chiffres avancés par la direction de la planification et de l’aménagement de la wilaya d’Oran, durant la période 2003-2007, il a été créé plus de 180.000 emplois dont 137.000 saisonniers et 43.000 permanents, soit une moyenne de 36.000 emplois par an. Pour le reste, c’est-à-dire l’emploi temporaire, quelque 137.665 postes d’emploi, soit un taux de 76%. Un indicateur édifiant qui renseigne sur la fragilité de l’emploi malgré la croissance dite en progrès notamment dans le secteur du BTP, en tête de la pyramide en matière de possibilités d’offres d’emploi. Cependant, une remarque est à noter, c’est l’année 2006 qui a été l’année la plus prolifique en matière de création d’emplois, comme l’a laissé entendre récemment le DPAT, lors d’une rencontre de l’exécutif, précisant toutefois qu’environ 85.000 emplois, fruit des différents dispositifs de soutien à l’emploi, ANSEJ, ANGEM, CNAC, ont été créés durant la période 2003-2007. Pour le reste, soit 76.000 emplois, ils ont été créés dans le cadre des projets lancés, à l’indicatif de la wilaya, dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement, dans le bâtiment, les routes, etc. «Des emplois, dit-on, qui ont réduit de manière significative le taux de chômage qui a baissé de presque de moitié par rapport à l’année 2003». Il faut dire que si les dispositifs de l’emploi ont participé de manière accrue à l’effort de résorption du chômage dans la wilaya d’Oran notamment dans le secteur des transports, il n’en demeure pas moins que ce travail reste aléatoire, encore que l’approche économique de l’emploi en général au plan local reste à parfaire. D’importants gisements de travail restent à offrir cependant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, à la faveur de cette croissance économique soutenue, malheureusement le secteur de la formation professionnelle et l’apprentissage, ne joue pas le jeu. «Le talon d’Achille reste l’orientation au plan local des jeunes et surtout le manque d’engagement des responsables du secteur de la formation qui vivent à clos béton, oubliant du reste, l’environnement économique dans lequel ils vivent», comme en témoigne un cadre d’un CFPA. Une observation: le programme des 100 locaux par commune incite à l’optimisme. Dommage que les citoyens ne soient pas suffisamment informés sur ce programme qui peut permettre de créer d’autres activités réglementées selon le type de métiers.


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