Algérie

L'empereur Raouraoua



La sortie prématurée des Verts continue d'alimenter les discussions au sein du milieu footballistique entre ceux qui critiquent ouvertement et sans détours, le choix des joueurs prônés par le sélectionneur bosniaque Vahid Halilhodzic et ceux qui soutiennent ouvertement mordicus l'humiliation de l'équipe nationale en avançant des arguments comme étant cette équipe a de l'avenir et qu'il lui faut le temps de s'épanouir.
Encore plus, on la considère d'être la meilleur formation du tournoi africain, alors que de nombreux techniciens, les plus avisés, disent le contraire en décortiquant en amant et en aval, le parcours des «Fennecs» qui a été un véritable fiasco pour ne pas dire faible. Tous les techniciens et les observateurs sportifs qui ont été invités lors des émissions télévisées, soit sur le plateau de Chourouk ou Ennaher-tv pour faire leur analyse en toute objectivité, ont été unanimes à dénoncer ce naufrage inattendu que la responsabilité de cet échec n'est que l'entraîneur Vahid, le seul acteur de cette débâcle. Pourtant, la FAF lui a donné tous les moyens matériels et financiers pour évoluer dans les meilleurs conditions possible. Résultat des courses : les Verts sont sortis très tôt par la petite porte avec un tout petit point dans l'escarcelle. Selon eux, Halilhodzic a anticipé sur le choix des joueurs dont la plupart n'ont jamais évolué dans une CAN, l'inexpérience et la réalité du football africain. D'aucuns s'interrogent sur la déclaration faite avant l'entame de la CAN, concernant les objectifs assignés au coach bosniaque, à savoir une place de demi-finale avant de se rétracter après l'élimination précoce de nos représentants en affirmant la reconduction de cet entraîneur à la tête des Verts, alors que ce dernier a échoué dans sa mission. Si c'était un entraîneur algérien à sa place, le limogeage sera fait immédiatement à partir de l'Afrique du Sud. A ce stade de la compétition donc, tout reste à revoir, il devra méditer pour faire un choix judicieux et apporter un sang neuf avec l'apport de nouveaux joueurs ayant un capital d'expérience dans ce genre de compétitions surtout à l'approche des éliminatoires de la coupe du monde qui se déroulera en 2014 au Brésil et qui verra notre équipe défier l'équipe du Bénin qui a fait jusque là sensation en occupant la première place du groupe. Pour le premier responsable de la barre technique, il s'agit de faire le ménage dès maintenant pour refaire redémarrer la locomotive en mal d'inspiration. En cas d'un autre échec, c'est la FAF qui sera la première responsable de cette déroute du fait qu'elle a accordé toute la confiance à ce technicien de continuer son aventure avec l'EN sans lui demander le moindre bilan. En parallèle, l'entretien accordé à Raouraoua, qui s'est confié à un journal algérien spécialisé, a suscité moult vagues d'indignations de la part des techniciens respectés qui lui reprochent de les avoir traités et rédiculisés par ce comportement mesquin en disant : «les entraîneurs algériens ne sont pas de la trempe de Vahid» alors que ce dernier a montré ses limites. D'autre part, le président de la FAF va postuler pour un autre mandat sans concurrent, ce qui laisse entendre qu'il sera candidat à sa succession et veut régner sur cette instance en empereur et couper la voie à tous ceux qui prétendent une candidature à ce juteux poste. Dans ce sens, l'opinion publique sportive s'interroge sur le gaspillage de l'argent des contribuables qui est utilisé comme une arme électorale vis-a-vis des présidents des clubs qui ont été invités à séjourner en Afrique du Sud au frais de la princesse y compris les présidents de Ligues et les membres du conseil de la FAF. Alors, où est l'Etat pour demander des comptes ' Faute d'un contre poids du MJS qui, jusque-là, n'a pas bougé le doigt. Raouraoua règnera encore pour mener en bateau le football algérien, déjà malade à cause d'un championnat, soi-disant, professionnel et des résultats escomptés de l'EN. Conclusion, il est temps que les pouvoirs publics se manifestent pour rendre à César ce qui lui appartient.


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