L'émigration clandestine fait des émules Tiziouzou : les autres articles

La mal-vie, le chômage et surtout le manque de perspectives d'avenir conduisent les jeunes de Ain El Hammam à envisager le départ sous d'autres cieux.
Ce sont jusqu'à maintenant des centaines de jeunes de la région qui ont choisi le chemin de l'exil pour s'installer clandestinement, faut-il le préciser, de l'autre côté de la Méditerranée dans l'espoir d'un avenir meilleur. Il y a quelques mois, deux jeunes du village Taourirt avaient risqué leur vie pour se rendre en Espagne par barque. Si l'un d'eux est rentré au bercail au bout d'un mois, l'autre est resté sans nouvelles.
Il y a quelques jours, ce sont deux autres candidats à l'émigration clandestine qui ont bravé les flots pour se rendre en Italie. L'un d'eux, arrêté par la police de ce pays, a été expulsé alors que l'autre qui en est à sa troisième tentative, a réussi à passer à travers les mailles du filet et s'installer dans un pays voisin. Sans travail ni logement, l'émigration clandestine semble être la seule voie de salut pour nos jeunes chômeurs qui préfèrent «se laisser dévorer par les poissons» plutôt que de continuer à vadrouiller de café en café, sans lueur d'espoir.