L'emblème national a flotté haut dans le ciel de la France'

«L'emblème national a flotté haut dans le ciel de la France et l'hymne national Kassaman a retenti pour saluer et rendre hommage à la performance exceptionnelle et magistrale de Nemour», peut-on lire dans un journal électronique étranger.
Après avoir raté de peu le podium, jeudi dernier, en terminant à la place du concours général, la pépite algérienne a fait bien mieux, tout en ayant dans l'esprit la rage de vaincre et de démontrer qu'elle n'est pas cette athlète qui ne pouvait pas mordre le métal précieux. La polémique fait regretter…
L'actualité sportive de ces Jeux Olympiques ne se taira que de sitôt, et ce, pour de multiples raisons. D'abord elle envoie un message au groupe qui pensait que sa vie sportive ne pouvait aller plus loin, que c'était sa fin. Ensuite, il voyait en elle une jeune Algérienne qui ne pouvait se battre avec une grave blessure au genou. Kaylia souffre d'ostéochondrite (une maladie liée à la croissance qui provoque des douleurs et une raideur des articulations). Elle s'est faite opérer des genoux en 2021. Après huit mois de rééducation, son chirurgien l'autorise à reprendre la gym. Mais le médecin de la fédération, lui, n'est pas de cet avis : trop tôt, trop risqué. En mars 2022, il interdit à l'adolescente de recommencer l'entraînement et la compétition. Dans un débat provoqué chez France inter. «Après des mois de blocage, la gymnaste ”“ qui a la double nationalité ”“ décide de rejoindre la Fédération algérienne de gym. Elle savait quelle direction prendre…
L'Algérie veut l'intégrer, la Fédération internationale donne son feu vert. Mais pas la Fédération française. Or, sans le consentement clair de cette dernière, Kaylia est obligée de respecter un délai de carence d'un an avant de pouvoir concourir pour l'Algérie, ce qui est vivement contesté par l'athlète et sa famille. Sauf que selon son président James Blateau, la Fédération française n'y peut rien. «Le processus est en marche. Pour autant, une fois que l'on a changé de licence, il n'y a plus de rapport avec la Fédération française de gymnastique». Son rêve se réalise sur les terres de sa nation
Une fois chez elle, en Algérie, Nemour réalise ainsi son rêve, et le rêve de toute une nation, en montant sur la plus haute marche du podium. Elle commence par prendre de l'altitude pour dominer la Chinoise Qiu Qiyuan (15.500), championne du monde en titre, et l'Américaine Sunisa Lee (14.800), vice-championne olympique du concours général dans cette édition de Paris. Juste avant son passage, sa principale concurrente, Qiu Qiyuan, a mis la barre très haut en réalisant un score exceptionnel de 15,500. Impressionnée mais pas apeurée, elle a redoublé d'efforts pour effectuer une prestation qui frôle la perfection. Avant de s'envoler pour l'Or, Kaylia Nemour a trouvé les ressources pour faire encore mieux que l'athlète de République populaire de Chine, et enflammer encore un peu plus un public qui n'attendait que ça. Le score tombe : c'est un 15,700. Tout simplement exceptionnel. Les chances de Bouzidi
Sur un autre front, les athlètes Algériens, ne baissent pas d'intensité, ils veulent quitter ces JO avec des médailles. C'est le cas de l'Algérienne Carole Diana Bouzidi qualifiée pour les quarts de finale dans sa discipline, Kayak Cross, elle qui a déjà a remporté son billet pour les quarts de finale du cross contre-la-montre en terminant à la 2e place de la 1re série, disputée dimanche au Stade nautique de Vaires-sur-Marne. Bouzidi avait déjà marqué l'histoire du kayak algérien en atteignant les demi-finales de l'épreuve de slalom des Jeux Olympiques 2024. Le Canoë-kayak algérien ne coule pas
Il est aussi intéressant de signaler que le canoë-kayak algérien est représenté pour la deuxième fois aux Jeux Olympiques, après la participation d'Amira Khreis lors de l'édition de 2020 (reportée à 2021) à Tokyo. Rappelons que «Bouzidi, championne d'Afrique en titre et âgée de 39 ans, a déjà démontré son talent en se qualifiant pour les demi-finales du slalom monoplace en terminant à la 19e position sur 25 participants lors des deux premières manches. Elle a réalisé des temps de 99.41 et 99.50, respectivement, se plaçant ainsi parmi les 22 meilleurs chronos qualificatifs», note un journal électronique. Athlétisme : Bouanani aux repêchages
Le hurdler algérien Amine Bouanani disputera les repêchages de la course du 110 mètres haies des Jeux, après avoir terminé à la place de la 2e série avec un chrono de 13.58, dimanche sur la piste d'athlétisme du stade de France. Vice-champion d'Afrique de la spécialité, l'Algérien Bouanani (26 ans) s'engagera dans la 2e série des repêchages, prévue ce mardi à partir de 9h50 (heures algériennes). Auteur d'un chrono de 13.45 en mai 2024, Bouanani tentera d'atteindre les demi-finales face aux grands spécialistes du 110m haies. L'objectif, décrocher une des deux places qualificatives aux demi-finales prévues mercredi. Il est annoncé qu'à l'issue du premier tour qualificatif,  »les trois premiers de chacune des cinq séries et les trois meilleurs temps se sont qualifiés pour les demi-finales, alors que tous les autres disputeront le tour de repêchage. Auteur d'un chrono de 13.45 en mai 2024. La lanceuse algérienne Zahra Tatar quitte les Jeux
Entrée en lice ce dimanche, elle se retrouve au coeur d'une fourmilière de stars mondiales en athlétisme. Tatar voulait se distinguer par un score qui lui permettra de décrocher une place historique en finale pour la première fois de l'histoire, mais ne pouvait faire mieux que les capitalistes de cette discipline. Son jet ne dépassera pas les 62.99m, ce qui l'installa à la 25e place, sur un total de 32 participantes. Il faut tout simplement saluer sa détermination à vouloir mordre le métal Or, comme ce fut aux championnats d'Afrique organisés le mois de juin dernier au Cameroun. H. Hichem