Algérie

L'élimination en Coupe d'Algérie pendait au nez des Rouge et Noir



L'élimination en Coupe d'Algérie pendait au nez des Rouge et Noir
A force de tirer sur la corde, on risque de la briser. L'USM Alger l'a appris à ses dépens en s'inclinant, en Coupe d'Algérie, face à la JS Kabylie, perdant de la sorte le trophée qu'elle avait conquis un jour de mai 2012.Il devait être écrit quelque part que l'équipe algéroise ne dépasserait pas le stade des 16e de finale de l'édition actuelle.Lors de son entrée, en 32e de finale, dans la compétition, il y a moins d'un mois, elle n'avait donné aucun gage d'assurance à ses supporters face au NAHD.On se souvient que ce jour-là, face à un représentant de la Ligue 2, en dépit de leur qualification, les Rouge et Noir n'avaient convaincu personne.Cette qualification était d'ailleurs due à un coup de dés puisque le NAHD avait bénéficié d'un penalty en cours de match qu'il n'avait pu transformer.Et après les prolongations, lors de la série des tirs au but, l'USMA avait de nouveau été à deux doigts de l'élimination, son adversaire ayant un tir d'avance sur elle.Mais les Husseindéens n'avaient pu profiter de cette aubaine et avaient fini par céder dans la seconde série.Face à la JSK, certains trouveront certainement à dire que les Rouge et Noir ont dominé et qu'ils n'ont pas été aidés par l'arbitre coupable d'avoir omis de siffler un penalty en faveur de leur équipe.L'USMA a dominé ' Nous n'en sommes pas si sûr que cela. Disons qu'elle a eu le ballon dans les pieds plus que son adversaire mais en dehors de cela, qu'on nous démontre que le gardien Asselah de la JSK a fait un match extraordinaire, sauvant son équipe en détournant d'innombrables ballons impossibles.Comme ce ne fut pas du tout le cas, on ne pourra qu'affirmer que ce fut un véritable fiasco offensif de la part d'une USMA en manque d'imagination et de mordant.Du reste, elle aurait pu jouer des heures elle n'aurait pas été capable d'inscrire le moindre but tant sa prestation a été d'une affligeante monotonie. Mais dans ce ratage en règle, il n'y a pas eu que l'USMA.La JSK est, elle aussi, à blâmer. On a tendance de faire une montagne de cette équipe alors qu'elle ne déploie pas un jeu plus attractif que ses adversaires.Samedi, son entraîneur Aït Djoudi a admis, dans une déclaration à la télévision, avoir demandé à ses joueurs de rester derrière et d'attendre leurs vis-à-vis.Histoire, certainement, de les mener vers la série des tirs au but. Une stratégie à risque, vous en conviendrez. Mais Aït Djoudi avait-il les joueurs capables de lui en faire adopter une autre plus audacieuse ' Absolument pas. Au final, à quoi avons-nous abouti ' A un match pas du tout enthousiasmant, disputé par des joueurs faibles techniquement et commettant d'énormes erreurs.Demandez-le donc à Hakim Meddane, ex-international et consultant aujourd'hui à la Télévision nationale publique, lui qui se lamentait d'assister à un spectacle d'une aussi faible qualité.On avancera que c'était un match à enjeu avec deux équipes stressées mais ce genre de spectacle n'est-il pas également servi en championnat 'En somme, il ne reste plus à l'USMA qu'à pleurer le trophée qu'elle vient de perdre et de se tourner vers le championnat où elle peut aspirer à être couronnée en fin de saison.Elle le fera peut-être mais en montrant un peu plus de détermination dans le jeu de la part de certains de ses joueurs qui ont tendance à oublier pourquoi ils sont payés.




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