Contrairement aux monarchies du Golfe et de plusieurs pays du «Printemps arabe», comme la Tunisie et la Libye, qui appellent à punir le régime de Bachar Al-Assad pour avoir utilisé l'arme chimique contre sa population, les nouvelles autorités égyptiennes ont pris position, contre toute attaque occidentale en Syrie.Le ministre des affaires étrangères égyptien, Nabil Fahmy, a déclaré que son pays «ne participerait à aucune frappe militaire», «conformément à son opposition à toute intervention étrangère en Syrie». Le Caire refuse d'imputer à Damas le bombardement qui a fait des centaines de morts par suffocation, mercredi 21 août, dans la Ghouta, un bastion de la rébellion en lisière de la capitale, aussi longtemps que la mission d'enquête de l'ONU, à pied d''uvre en Syrie, n'a pas rendu ses conclusions.Le communiqué mis en ligne sur le site du ministère des affaires étrangères stigmatise l'usage de la violence dans les relations internationales, sauf dans les cas d'auto-défense ou de vote au Conseil de sécurité des Nations unies d'une résolution sous chapitre 7, la clause de la charte onusienne qui autorise le recours à la force.Ce positionnement marque un virage à 180 degrés avec la ligne suivie par Mohamed Morsi, l'ex-président issu des Frères usulmans et renversé par l'armée égyptienne début juillet, efforts de médiation vite avortés, celui-ci avait adopté un ton beaucoup plus offensif, au point de paraître se rallier, quelques semaines avant sa destitution, aux appels au djihad en Syrie.
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Posté Le : 30/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I Agence
Source : www.lnr-dz.com