GhazaDe notre correspondant Cette rencontre a été une occasion pour le président Abbas, de remercier l'Egypte pour ses positions tendant à faire réussir le dialogue interpalestinien pour la consolidation de l'unité du pays. Abbas a affirmé ne pas avoir « de conditions préalables à la reprise du dialogue », soulignant que « la réconciliation nationale est un besoin national urgent dont le devoir de tous est de ne pas la reporter », précisant que « les intérêts supérieurs de la Palestine doivent être au-dessus de tout, des organisations, des personnes et des intérêts étroits. La priorité est le retour à l'unité du peuple à travers la réconciliation entre les deux protagonistes (Hamas et Fatah) ». Le président Abbas a déclaré également que l'effort égyptien fourni sur mandat de la Ligue arabe « est irremplaçable » et a exprimé son souhait qu'il soit ponctué par la tenue d'élections présidentielles et législatives, prévues pour le 25 janvier 2010.La dernière chanceSelon l'agence de presse palestinienne Wafa, le parrain égyptien du dialogue a présenté un document contenant une vision des solutions aux questions en suspens à laquelle répondront, les factions palestiniennes dans les prochains jours. Le 7e round du dialogue interpalestinien, lancé à fin février dernier au Caire, est prévu pour le 25 du mois en cours. L'Egypte veut éviter un nouvel échec qui ne ferait que renforcer la division sur le terrain, que ce soit sur le plan social ou « géographique ». La délégation égyptienne qui, avant son arrivée en Cisjordanie occupée, s'est réunie avec les chefs du Hamas dont Khaled Mechaâl le chef du bureau politique en exil à Damas, a, durant son séjour à Ramallah, rencontré plusieurs responsables palestiniens, représentant plusieurs factions dont le Hamas. Le mouvement islamiste a réitéré son exigence de voir libéré l'ensemble de ses militants, qu'il estime à plus de 900, emprisonnés par les services sécuritaires de l'autorité palestinienne, avant toute reprise du dialogue.Quant à la tenue d'élections législatives et présidentielles à la date prévue, le Hamas exige une préparation des conditions sur le terrain et la facilitation d'une campagne électorale « libre ». Faut-il rappeler que c'est le président Mahmoud Abbas en personne qui a donné l'ordre de libérer des dizaines de prisonniers en signe de bonne volonté pour une réussite du dialogue. Si pour l'heure, les observateurs jugent les Egyptiens « très patients » pour arriver à un compromis entre le Hamas et le Fatah, d'autres pensent qu'ils pourraient changer d'attitude si l'un des deux protagonistes traîne la patte. Fares Chahine >
Posté Le : 12/07/2009
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com