L'effort est engagé depuis dix ans

Pour le seul premier trimestre 2011, 33,5 millions d'arbres ont été mis en plants dont 1,4 million d'oliviers, a fait savoir Abdelmalek Titah, directeur général des forêts, dans un entretien accordé à la chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction.
A propos de l'arganier, il rappelle que l'administration des forêts est en train de le réhabiliter depuis dix ans. L'étude sur l'arganier faite par la DGF a été présentée, précise-t-il, à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, le 5 juin dernier. «Il y a une pépinière à Tindouf. Il n'y a pas que l'arganier», ajoute-t-il, «d'autres espèces propres aux régions sahariennes, comme le pistachier de l'Atlas et le cèdre du Tassili, font l'objet de la même attention». Quant au liège, il fait observer que «la subéraie a subi des dégradations, mais on reprend tout cela», dit-il. L'exploitation a repris sur les 220 000 ha qui constituent son aire géographique. Concernant l'action de protection des forêts et du volet prévention contre les incendies, les parasites et les maladies, M. Titah insiste sur le travail de sensibilisation qui est fait en direction des populations rurales. La commission de prévention a tenu sa première réunion, hier, à Alger. Il fait remarquer qu'il y a actuellement 1930 comités de riverains, en plus des 43000 agents des forêts qui sont mobilisés et des équipements (plus de 400 véhicules de première intervention) ainsi que les postes de vigie et les points d'eau qui participent à l'action de prévention et éventuellement, à la première intervention souvent décisive lors du départ d'un feu de forêt. Pour la DGF, l'acquisition de canadairs n'est pas d'actualité, il y a un travail de partenariat avec la Protection civile et Tassili Airlines pour tout ce qui est intervention aérienne. M. Titah est revenu sur le thème du barrage vert. «Nous intervenons sur l'ancien tracé», dit-il. L'action multisectorielle de repeuplement et d'extension (100 000 ha) a commencé, fait-il savoir, elle tient compte de l'enseignement de l'expérience passée, à savoir la nécessité de diversifier les espèces et d'associer les riverains à travers des actions de développement économique et social.