Algérie

L'effet domino



L'effet domino
Depuis quelques semaines, les régions de l'est et du sud de l'Ukraine connaissent une mobilisation de militants pro-russes qui réclament la tenue de référendums sur le statut de leurs régions, à l'instar de celui organisé en Crimée.Dans ce sens, même les forces anti émeutes de Donetsk (Est de l'Ukraine) ont refusé d'obéir à leurs chefs et, après avoir mis les rubans orange et noir des partisans pro-russes, ont annoncé qu'ils soutenaient les revendications des protestataires. «Nous refusons de disperser les manifestants pacifiques, car nous ne voulons pas qu'ils se comportent à notre égard comme les putschistes de Maïdan», a déclaré un membre des forces de l'ordre. «Nous refusons d'obéir aux autorités de Kiev, car nous contestons leur légitimité», a ajouté son collègue. Plusieurs centaines de partisans de la fédéralisation se sont rassemblés, des drapeaux russes à la main, devant l'antenne locale du Service de sécurité ukrainien. Décidément, Poutine est en train de gagner du terrain dans cette nouvelle partie d'échecs. Un vassal de plus ! L'armée turque a mobilisé des dizaines de chars et des lances roquettes dans la localité de Nassibin dans la province frontalière de Mardin, non loin du territoire syrien. Selon les informations en provenance de la Turquie, les militaires turcs ont pris position tout au long de la ligne frontalière où des tranchées ont été creusées tous les deux cent mètres à l'effet d'y installer des canons et des batteries de missiles. Certains médias turcs rapportent cette information sous l'intitulé «des armes sont braquées sur la Syrie». Depuis près d'un mois, la Turquie d'Erdogan s'est impliquée dans des opérations militaires directes contre la Syrie à Lattaquié, à Alep. Des milliers de takfiristes tchéchènes et saoudiens sous ses ordres prennent d'assaut les localités syriennes. A Lattaquié, la ville de Kessab est toujours aux mains de ces mêmes terroristes. Selon les analystes, il est tout à fait possible que la Turquie, suivant les ordres de l'Otan, déclenche une confrontation directe contre Assad et son armée. Erdogan, bien qu'impopulaire dans son pays, compte beaucoup sur une telle offensive pour booster ses chances en vue de la présidentielle. Tu paies ou tu paies pas ! Vladimir Poutine a mis en demeure jeudi dernier les Européens d'assurer le paiement des milliards de dettes de l'Ukraine ou risquer de voir leurs approvisionnements en gaz menacés, relançant la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide. Pendant ce temps, le face-à-face tendu entre séparatistes pro-russes et loyalistes se poursuit dans l'est de l'Ukraine, malgré une offre d'amnistie du pouvoir pro-européen de Kiev. Dans une lettre adressée à 18 dirigeants européens, le président russe a affirmé que son pays a subventionné l'économie de l'Ukraine à hauteur de plus de 35 milliards de dollars depuis quatre ans et exige que ce soutien se fasse désormais à un pied d'égalité. Alors que Moscou a augmenté de 80% la semaine dernière le prix de ses livraisons à Kiev, au bord de l'asphyxie financière, Poutine a prévenu qu'en cas de non-paiement, le robinet serait coupé, faisant surgir le spectre des guerres du gaz qui avaient réduit les livraisons vers l'ouest du continent en 2006 et 2009. Ils semblent bien partis ces Européens ! Car, dans les deux cas, ils doivent payer.




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