Photo : Sahel
Par Hasna Yacoub
à peine installée officiellement que la commission nationale de supervision des élections législatives commence à prendre des décisions à même de lui permettre de mener à bien la lourde mission qui lui a été confiée, à savoir garantir la crédibilité du scrutin du 10 mai prochain. Slimane Boudi, le président de cette commission, invité de la radio nationale, a ainsi annoncé, hier, que la commission sera renforcée en effectif le 10 mai prochain, jour du scrutin, afin d'assurer une couverture complète des bureaux de vote. Le magistrat a précisé que «l'effectif de cette commission qui est de 316, est insuffisant pour assurer la supervision du processus électoral le jour du scrutin, ce qui nécessite son renforcement, selon les besoins de chaque circonscription électorale, conformément à la législation en vigueur».La commission nationale de supervision des élections est dotée d'une commission centrale composée de 22 magistrats nommés par le président de la République, et de sous-commissions au niveau de toutes les circonscriptions électorales. Des sous-commissions chargées de la supervision des élections constituées à l'étranger seront également renforcées en effectif en cas de besoin, a-t-il ajouté.
M. Boudi n'a pas manqué, par ailleurs, de souligner l'engagement des magistrats à appliquer la loi afin de garantir la transparence des élections. Les magistrats chargés de cette mission nationale «?uvreront à prouver l'aptitude de l'appareil judiciaire à appliquer les lois, en réponse aux aspirations des citoyens», a indiqué le président de la commission dans une déclaration à la radio nationale.Exposant les missions de la commission nationale de supervision des élections, M. Boudi a affirmé que la relation de celle-ci avec la commission nationale de contrôle des élections est «une relation de complémentarité et d'échange d'informations afin de trouver les solutions juridiques aux contentieux relevés par la commission de contrôle des élections». Les candidats, les partis et le corps électoral «sont habilités à saisir la commission nationale de supervision des législatives au sujet de tout dépassement susceptible d'entraver le bon déroulement du processus électoral», a-t-il souligné. La commission peut recourir à «la force publique en cas d'insoumission des partis à ses décisions, pour l'application de la loi et la garantie de la neutralité et de la régularité des élections».Soucieuse d'accomplir pleinement ses missions, la commission nationale de supervision des élections «se dotera de moyens modernes pour faciliter le contact entre celle-ci et les différentes parties du processus électoral et mieux les informer des décisions prises dans les plus brefs délais», a précisé M. Boudi.
Evoquant enfin la mission des observateurs internationaux en Algérie, en prévision de ces législatives, M. Boudi a affirmé que «les portes leur sont ouvertes afin de s'enquérir des missions de la commission, s'ils demandent à s'enquérir de la nature de l'action de celle-ci notamment en ce qui concerne les doléances présentées et leur traitement conformément à la loi».
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Posté Le : 29/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : H Y
Source : www.latribune-online.com