L'éducation nationale a été le seul secteur qui a été frappé par la grève.Les employés de la Fonction publique dans la wilaya d'Oran n'ont, dans la majorité des secteurs, pas jugé utile de répondre favorablement au mouvement de grève, hormis ceux du secteur de l'éducation qui est, selon les meneurs du mouvement, paralysé. «Le taux de suivi est, selon les meneurs de la grève, estimé à 80%», a-t-on indiqué tout en avançant que «les autres 20% des employés dudit secteur ont rejoint les bancs des classes du fait qu'ils sont constitués de vacataires». «Ils n'ouvrent donc pas droit à la grève», a-t-on expliqué. La santé est en bonne santé cette fois-ci.Contrairement à ce qu'il était dans le passé, le secteur est gagné par la raison tandis que les employés le composant ne renouent plus ces dernières années avec ses anciennes habitudes, le débrayage au premier appel lancé. Praticiens, médecins, paramédicaux, infirmiers, aides-infirmiers, et autres agents, se mettant dans leurs blouses blanches, ont préféré tourner totalement le dos au débrayage dont le mot d'ordre a été lancé par sept syndicats autonomes, à savoir le SAP, le Snapap, le Cnapest, le Snte, le Cla et l'Unpef.Que ce soit au Centre hospitalier Benzerdjeb ou encore au niveau de l'Etablissement hospitalier du 1er-Novembre, les praticiens n'ont pas observé le mouvement dont la revendication principale repose essentiellement sur la suppression de la décision liée à la retraite anticipée et le départ en retraite est devenu conditionné par l'âge. Le même constat a été levé un peu partout dans les établissements hospitaliers spécialisés comme l'Ehs pédiatrique de Canastel, les cliniques ophtalmologiques de Cugnot et de Belazreg etc. Idem au niveau de plusieurs centres publics de la santé proximité (Epsp), autres dispensaires et salles des soins.Au niveau de l'administration locale, les agents d'administration ont rallié leurs postes sans juger utile eux aussi de débrayer ne serait-ce que pour marquer un point. D'autant que parmi les revendications on trouve celle qui est liée à la protection du pouvoir d'achat du fonctionnaire et du travailleur.La grève se veut être également un moyen de pression à travers lequel les syndicalistes rejettent le nouveau Code de travail.En somme, l'Education nationale a été le seul secteur qui a été frappé par la grève. C'est d'ailleurs la question qui intrigue plus d'un en se demandant si «un tel mouvement ayant sévi, l'éducation nationale, ne vise pas la perturbation du secteur guidé par la main de fer de Nouria Benghebrit!»«Une telle lecture des faits, qui n'a rien de vrai, n'est en réalité que de la spéculation», explique-ton localement.
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Posté Le : 18/10/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AïT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com