La famille algérienne connait depuis plusieurs décennies des mutations sociales,
rapides et divers, qui la rendent de plus en plus vulnérable en la démunissant de
moyens propre a faire face aux problèmes quotidiens que rencontre ses membres.
Nombreuse sont les taches qu’elle a délaissé et les besoins nouveaux qui lui
incombe et auxquels elle doit répondre, besoins différents de ceux qu’elle
connaissait au par avant et quelle avait l’habitude de satisfaire.
La famille change de forme, délaisse certaines taches, ses membre vivent des
rapports difficiles, l’équilibre devient presque impossible à assurer.
Une situation qui ne favorise pas l’ajustement macro social dans le sens d’une
progression consensuelle garant du développement a long terme.
Aujourd’hui la famille Algérienne, tant rurale qu’urbaine, soufre d’inaptitude
structurelle, notamment pour ce qui est de la prise en charge et de l’éducation de
ses adolescents.
Une époque pourtant charnière dans la vie de l’homme et dans la formation de sa
personnalité, époque caractérisée par des changements physique et mental et qui
sollicitent par de la même une attention toute particulière.
L’adolescent se trouve aujourd’hui livré à lui-même, face a l’incompréhension
de ses parents et du milieu social dans lequel il vit, comment doit-il faire pour
surmonter ses problèmes ? A qui peut-il se confier ? Devra-il tout abandonner, se
laisser aller ou plutôt se battre et persévéré ? Qu’en est-il des multiples menaces
qui le guêtrent ? Qui pourra l’éclairé ? Lui montrer, lui expliquer, le mètre en
confiance ?
C’est à ce niveau qu’interviens « l’éducation populaire » par l’activité associative
et le travail éclairé et avertie des éducateurs spécialisés. L’enfant trouve ce qu’il
cherche, développe ses connaissances, des habilites sociales, forme des liens
avec ses pairs, s’adapte et s’accommode facilement, s’exprime et s’impose, se
met en valeur, donne et reçoit, apprend à mieux se connaitre, en d’autres termes il
s’intègre socialement.
L’action associative est un moyen efficient qui sert à protéger nos jeunes de la
déviation et des pathologies sociales, l’éducateur en est le fer de lance.
Celui-ci doté d’un savoir faire particulier en plus de connaissances théorique
et juridiques, se trouve impliquer dans le processus de développement, non
seulement par l’étroite coopération qu’il devra mener avec les autres institutions
socialisatrices, telle que la famille et l’école, mais également par son implication
consciente en tant qu’acteur dans la dynamique de la construction nationale.
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Posté Le : 03/10/2023
Posté par : einstein
Ecrit par : - Belmokhtar Mohamed Redha
Source : المجلة الجزائرية للطفولة والتربية Volume 2, Numéro 1, Pages 183-194 2014-01-30