Algérie

L'écrivain Boukhalfa Bitam tire sa révérence Tizi Ouzou



Un autre monument de la littérature algérienne vient de quitter ce bas-monde. L'écrivain Boukhalfa Bitam a rendu son dernier souffle hier au CHU Neddir-Mohamed de la ville de Tizi Ouzou à l'âge de 93 ans, après s'être battu pendant plusieurs mois contre la maladie.La nouvelle est tombée tel un couperet en ce premier jour du mois sacré à la ville des Genêts. Son enterrement aura lieu aujourd'hui au cimetière de son village natal, Taourirt Mimoun, où il a vu le jour en 1920, village de Mouloud-Mammeri (Ath Yenni, 35 km au sud-est de Tizi Ouzou).
Ancien directeur de l'Ecole normale de Tizi Ouzou, Boukhlafa Bitam est l'auteur de plusieurs ouvrages littéraires. Il a commencé à écrire des romans dès 1980.
«La prise de Taddart Oufela» est son premier récit édité en 1980. Une série d'autres ouvrages seront par la suite signés par Boukhalfa Bitam jusqu'à 2003. En 1984, l'enfant de Taourirt Mimoun signa son premier roman intitulé «Rue de la Liberté» aux éditions Enal.
Un livre qui connaîtra un vrai succès. C'est l'ouvrage qui l'a propulsé au-devant de la scène littéraire et de la culture algérienne.
D'autres romans et récits de Boukhalfa Bitam trouveront par la suite un large écho. Citons, entre autres, le roman «Les Justes», en 1986, «Maryem», en 2002 et «Le Revenant» en 2003.
L'essai «Fadma N'Soumer, une autre lecture de l'illustre fille de Werdja», est l'une des productions les plus lues de cet éminent écrivain.
Il a su illustrer et dévoiler le combat de la femme amazighe depuis la nuit des temps en Kabylie et le rôle prépondérant de la gent féminine dans l'évolution de la société kabyle.


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