L'économie numérique dans son essor affiche des retards importants par son implantation dans les divers secteurs où elle aurait dû contribuer directement à la croissance. Hélas, elle demeure le parent pauvre des technologies de l'information et des nouvelles technologies de la communication, également de l'économie numérique pouvant en principe reconstruire plusieurs secteurs d'activité, dans un souci de performances meilleures en temps de traitement des données, et surtout de transparence.Vecteur par les temps qui courent de croissance à plus de deux chiffres, l'économie numérique serait pour l'Algérie, un facteur de plus value excessivement important en termes de création d'emploi, de maîtrise d'une technologie d'avenir, et de productivité pour les entreprises algériennes souffrant de la faiblesse de leurs performances pour être plus compétitives, surtout pour les entreprises qui ont pour soucis de s'installer dans les marchés extérieurs. L'utilisation généralisée des nouvelles technologies est devenue indispensable. L'Algérie traine dans la mise en place d'une économie numérique malgré la création d'un ministère chargée de sa vulgarisation. Notre pays est classé loin derrière certains pays africains qui ont fait un bond considérablement novateur en matière d'intégration du numérique, et ce ne sont pas les discours optimistes qui viendront dans ce domaine contredire la réalité. Pannes récurrentes et lourdeurs des connexions perdurent sans que les fournisseurs d'accès à Internet ne trouvent la parade avec les nécessaires équipements technologiques pour cet outil encore négligé par les entreprises qui font dans le commerce électronique. En plein essor ailleurs, avec une accumulation du capital détenant une responsabilité avérée en termes de croissance économique, ce secteur souffre d'une marginalisation compromettante, en dépit de ses possibilités à stimuler la production, et la productivité des entreprises. L'Algérie occupait la dernière place en 2016 avec 2 Mgps en matière de vitesse de connexion, loin derrière un pays comme le Kenya qui dispose de 5,9 Mgps. Naguère un ministre délégué auprès du ministère des Finances chargé de l'économie numérique a été mis en orbite pour accélérer l'essor de l'économie numérique, mais les retards ne font que s'accumuler pour sortir du marasme ce projet certes gigantesque, mais essentiel, pour un pays qui ambitionne de lancer un modèle économique. Il n'est de secret pour personne qu'avec des plateformes de paiement interconnectées en permanence, les interchangeabilités de l'argent seront plus transparentes. Les TIC sont un creuset pour booster la croissancew et la transparence. La part au PIB des TIC n'affiche que 2,9%.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com