Ce projet de recherche s’intéresse à l’étude de l’économie
informelle en Algérie. Il vise l’analyse des déterminants de ce
phénomène et son évolution sur la période 1990-2009. A cet effet,
est mobilisé l’outil économétrique à travers l’utilisation de la méthode
MIMIC (Multiple indicators and multiple causes) pour modéliser les
relations entre les différentes variables et estimer la taille de cette
économie dans une perspective macroéconomique. A travers cet essai
de modélisation de l’économie informelle en Algérie, l’étude révèle
que les dépenses publiques, le taux d’inflation, le taux de chômage et
le SNMG sont les principales variables explicatives de la taille de ce
phénomène. En outre, les résultats indiquent que le niveau élevé
d’informalité de l’économie algérienne est lié principalement à des
causes institutionnelles qui expliquent en même temps la faible
performance de cette économie. Le caractère volumineux des
dépenses publiques et leur gestion bureaucratique, les déséquilibres
du marché de l’emploi, la non maîtrise des prix et de la circulation
monétaire et la faiblesse des revenus des travailleurs salariés ouvrent
la voie à l’émergence de tout type d’informalité dans l’économie.
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Posté Le : 20/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Bounoua Chaib - Sebbah Fatima - Benikhlef Zahra
Source : Les cahiers du CREAD Volume 30, Numéro 110, Pages 35-51