L'économie de la Turquie parmi les plus dynamiques d'Europe pour les cinq prochaines années

Avec un important potentiel de développement qui lui vaut le qualificatif de "petite Chine" auprès des experts, la Turquie est partie pour devenir d'ici 2017 la neuvième économie mondiale et la troisième d'Europe.
Selon les chiffres de l'OCDE, la Turquie, qui devrait afficher la plus forte croissance économique de tous les pays membres de l'OCDE sur la période 2011-2017 et une prévision de croissance de son PIB de 4,1% en 2013, présente une attractivité particulière pour les investisseurs.
Classée à la dix-septième place des économies mondiales, ce pays situé aux portes de l'Europe, constitue en effet en raison de l'importance de sa population et du dynamisme de son économie, un partenaire de grande importance.
Avec une population forte de 71,5 millions d'habitants âgés de moins de 25 ans pour plus de la moitié, la Turquie dispose d'un marché intérieur dynamique offrant des perspectives commerciales importantes, selon des économistes.
Le marché interne de la Turquie constitue une plate-forme stratégique et une passerelle pour l'accès aux marchés d'Asie centrale, du Moyen-Orient, et des Balkans, ce qui devrait concourir à une augmentation significative des volumes d'exportations en provenance de ce pays au cours des prochaines années.
Sur le plan de la réglementation, la Turquie a procédé à beaucoup de réformes en vue de faciliter l'accueil des investissements étrangers devenant, de ce fait, l'un des pays offrant des conditions d'investissement parmi les plus compétitives.
Ainsi, les entreprises bénéficient désormais d'un abattement fiscal de 40% pour tout montant investi. Les entreprises exportatrices bénéficient quant à elles d'exemption de droit de douane, de TVA et d'exonération partielle de l'impôt sur les sociétés (IS) qui s'élève à 20%.
Les opportunités d'investissement en Turquie sont multiples, aussi bien en matière de production de biens que dans le BTP.
Pour les vingt prochaines années, le secteur qui enregistrera le plus d'investissements concerne le développement des infrastructures de transports.
Dans ce cadre, il est prévu la réalisation d'un troisième aéroport à Istanbul, ainsi qu'un canal doublant le détroit du Bosphore et deux tunnels passant sous ce dernier.
Un important carnet de commandes qui devrait soutenir davantage la croissance de la Turquie, estiment des experts.