Algérie

L'économie brésilienne passera-t-elle au vert '


L'économie brésilienne passera-t-elle au vert '
Le Brésil est connu pour sa fébrilité à l'inflation. La coupe du monde arrive à pas de géant et les prix s'accrocheront à cette vitesse pour gagner en hauteur.Une telle opportunité pour les Brésiliens ne se rate pas «nous avons testé des recherches de billets en comparant la période déjà tendue, celle du carnaval de Rio (billets du 9 février au 7 mars), qui aura lieu du 4 au 8 mars, et la période du 9 juin au 7 juillet (le Mondial a lieu du 12 juin au 13 juillet)», confie un Brésilien de la sphère économique. D'ailleurs, tout le monde devrait trouver son compte, le climat est au gain presque facile. Le prix des billets d'avion par exemple, depuis la France doublera quasiment entre ces deux périodes : 900 à 1 500 euros sur Air France, 1 000 à 1 500 euros sur la TAM. La hausse est considérable aussi sur les vols intérieurs (de 364 à 459 euros pour un vol Rio-Fortaleza, deux villes du Mondial. La contre offensive vient de ce pays organisateur où «le gouvernement brésilien, via l'Agence nationale de l'aviation civile, a demandé aux compagnies du pays de proposer un programme de vols renforcés afin de faire baisser les prix». Mais on remarquera que «les compagnies aériennes ont tardé à annoncer à leurs clients, cette refonte qui fera baisser les prix et qui modifiera les horaires des vols déjà largement réservés pour cette période. Un désordre est annoncé lorsqu'il faudra informer les titulaires de billets des nouveaux horaires». Mais il y a tout de même un perdant dans cette histoire. Le consommateur par faute de communication a déjà déboursé une somme assez forte. «Certaines agences en vendent avec des tarifs partant, pour un match et trois ou quatre nuits à Rio, de 2 500 euros (offre premier prix) pour atteindre 5 500 euros (standing supérieur)», faisait remarqué un journaliste. Toujours selon «O Globo», l'équivalent de la secrétaire d'Etat à la consommation, espère une baisse des tarifs de même au niveau du secteur hôtelier de Rio. Ce ne sera pas facile, pas du tout, les v?ux de la secrétaire d'Etat ne risquent de ne pas trouver écho sur le terrain. Ce n'est pas pour rien si les touristes s'inquiètent dés maintenant et envisageraient même de changer de cap en attendant des jours meilleurs. Quant à elles, les compagnies aériennes brésiliennes, parmi lesquelles TAM Brazilian Airlines ou la low cost GOL, sollicitent un accord pour la mise en place de 1 500 vols supplémentaires dans le cadre de la Coupe du monde de football. L'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC) a expliqué que l'approbation dépendra des capacités de chaque aéroport concerné. «Nous essaierons de satisfaire tout le monde dans les 25 aéroports concernés», a expliqué son directeur Moreira Franco dans les colonnes du quotidien «O Globo». Les plans de vols proposés toucheraient, à titre d'exemple, 48% de vols supplémentaires vers Cuiaba (matchs de poules de 8 équipes dont le Chili, le Japon ou la Russie), 36,5% de plus à Sao Paulo-Guarulhos (Brésil, Angleterre, Uruguay et Pays-Bas entre autres), 27,5% de plus vers Natal (Mexique, Italie, Cameroun et autres), ou encore 17,8% de plus vers Fortaleza (Brésil, Allemagne, Côte d'Ivoire et autres) et 14% de plus à Salvador de Bahia (France, Espagne, Portugal, Suisse et autres) C'est dire que la coupe du monde excite toutes les branches. «La construction de nouveaux aéroports est un formidable marché». Le tourisme dans ce pays dont sa fiche technique n'est plus à démontrer progressera inéluctablement. 600 000 touristes étrangers et trois millions de Brésiliens sont attendus pour cet événement, qui se déroulera dans 12 villes du pays. Rien n'est laissé au hasard. Le pari doit être gagné. Donner ou plutôt assurer un look nouveau aux aéroports dont le design est confié aux experts en communication. Les observateurs attendent pour voir, ils commentent et signalent par la même occasion que «l'avion est le seul moyen de traverser ce pays-continent de 200 millions d'habitants aux aéroports souvent vétustes, saturés et aux liaisons intérieures insuffisantes. L'Association brésilienne des compagnies aériennes estime qu'au moins 42 milliards de reais (près de 13 milliards d'euros) doivent être investis jusqu'en 2020 dont 22 milliards pour créer 71 nouvelles plateformes aéroportuaires.» L'embarquement est imminent, destination Rio...


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