Algérie

L'école supérieure privée (ESST) : L'expertise au service de l'enseignement universitaire



L' Ecole supérieure privée, la première du genre en Algérie, s'est lancée, l'année passée, dans l'enseignement supérieur des mathématiques et de la télécommunication, à Alger.Il s'agit de l'Ecole supérieure des sciences et des technologies (ESST) créée par un groupe d'enseignants universitaires, de différentes spécialités, à leur tête Mme Wassila Abdelhadi, enseignante et professeur de chimie et présidente du conseil scientifique de l'ESST. Pour elle, ce genre d'école supérieure existe dans tous les pays du monde.
Elle affirme que «l'Algérie est le seul pays à ne pas avoir une école ou une université privée dans ce domaine», expliquant qu'à l'origine, cette école est le fruit d'une initiative d'enseignants, «produits de l'université algérienne», qui ont eu l'idée de «développer l'enseignement privé et être en complémentarité avec l'université algérienne, et non pas en concurrence».
L'école a obtenu l'agrément du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique l'année passée et, dès l'ouverture de ses portes, les étudiants ont commencé à s'y intéresser et à s'informer sur les spécialités qu'elle propose. «Nous proposons des programmes dans trois domaines principaux, avec des spécialités différentes pour chacun, à savoir les mathématiques et l'informatique, les sciences et technologie et la science de la matière, ainsi que la filière physique ou chimie», nous dit Mme Abdelhadi, précisant que les spécialités maths et informatique sont sanctionnées par une licence au bout de deux années en tronc commun et une troisième en spécialité choisie par l'étudiant. «Nos étudiants ont le choix entre quatre spécialités : ingénierie des matières, informatique des réseaux, cyber sécurité et développement des logiciels informatiques», souligne la même responsable.
Le deuxième domaine proposé par l'école est celui des sciences et technologie qui ouvre droit à plusieurs spécialités aussi. «A l'école, nous n'assurons que deux spécialités pour le moment, et après un tronc commun en 1re et 2e année, les étudiants de cette filière pourront suivre leur parcours en télécommunication, téléphonie mobile et électronique touchant à tous les domaines, médical, industriel ou autres.»
Le troisième domaine couvre, quant à lui, les spécialités chimie ou physique avec le même programme de cours en première année et une spécialisation en 2e année. «Nous avons adopté deux spécialités pour le domaine de la chimie qui sont la chimie pharmaceutique et la chimie analytique offrant des débouchés dans le contrôle de qualité, le médicament ou encore l'agroalimentaire et l'environnement», nous dit-on encore.
La présidente du conseil scientifique explique que pour se lancer dans la création d'une école scientifique, ses camarades et elle, avaient besoin d'investissements, de laboratoires équipés et beaucoup de matériels d'analyse et de contrôle. «Nous avions besoin d'un laboratoire électronique et technique contenant tout le matériel nécessaire.
Donc, nous ne nous sommes pas lancés dans toutes les spécialités, mais nous nous sommes contentés de nous spécialiser dans certains domaines pour le moment. Nous ne cherchons pas à reproduire l'université mais nous spécialiser dans les domaines où nous avons l'expertise, les enseignants et les moyens qu'il faut pour assurer le bon suivi de chaque étudiant», assure Pr. Abdelhadi.
L'école applique une méthode d'enseignement qui consiste en une approche théorique, c'est-à-dire le savoir et le savoir-faire ou le côté pratique. «L'étudiant a besoin d'être en contact permanent avec le monde de l'entreprise pour pouvoir réaliser un projet de fin d'étude. Très souvent, les étudiants apportent des solutions aux problèmes que rencontrent les entreprises où ils réalisent leurs travaux pratiques et augmente, ainsi leur chance de se faire recruter», soulignent les responsables de l'école.
L'ESST propose également un programme de langues étrangères, le français et l'anglais, gratuitement pour ses étudiants. «Nos étudiants feront leur stages dans les entreprises partenaires et certainement les meilleurs étudiants pourront être embauché par l'entreprise.
Il faut savoir que ces mêmes entreprises offrent des bourses d'études aux étudiants qui ont décroché les meilleures notes au bac et ces derniers, une fois leurs études achevées, ils pourront rejoindre l'entreprise et commencer directement à travailler», affirme la même responsable. En matière de nouveauté, la présidente du conseil scientifique indique que le conseil scientifique de l'école compte proposer au ministère les spécialités d'«intelligence artificielle et le big data.
Quant à la sélection en 1re année, les responsables de l'école disent ne pas se référer à la moyenne générale du bac mais à celle de la matière dans laquelle l'étudiant cherche à se spécialiser. Enfin, l'école se félicite du fait d'avoir terminé l'année universitaire 2019/2020 avec succès, malgré la conjoncture sanitaire difficile en raison de la pandémie du coronavirus. «Nous avons réalisé des vidéos conférences et des logiciels de simulation avec les étudiants pour les travaux pratiques à distance», nous assure-t-on encore.
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