Algérie

L'école, otage d'un mal chronique



Comme beaucoup d'écoles du Tiers Monde, l'école algérienne souffre d'un tas de problèmes qui freinent son évolution.Comme beaucoup d'écoles du Tiers Monde, l'école algérienne souffre d'un tas de problèmes qui freinent son évolution.
L'école algérienne souffre du manque de moyens pédagogiques surcharge des classes, retard dans la construction scolaire, formation insuffisante du personnel enseignant, incompétence des cadres... mais le mal le plus profond qui ronge l'Institution scolaire est sans conteste l'inconscience et l'irresponsabilité des uns et des autres à différents niveaux. Pour preuve, encore une fois la nature a mis à nu l'incurie des responsables. Plusieurs établissements scolaires ont été impactés par les intenses chutes de pluie qui ont touché nombre de wilayas. Certains ont été inondés par les eaux pluviales et d'autres ont carrément subi la dégradation de leurs bâtiments. Une situation que les syndicats inmputent à l'absence de restauration des vieux établissements, la non-conformité des nouveaux mais aussi à la démission des autorités publiques. Ils dénoncent ainsi l'absence des travaux de maintenance et de restauration de ces bâtiments et la démission de certains directeurs d'établissements et intendants.
Dans un autre volet, ce sont ces plaignants, avec leurs grèves répétitives, où les millions d'élèves sont pris en otage. Cette situation ne fait rien d'autre que de pourrir l'atmosphère dans un secteur qui a surtout besoin d'apaisement pour pouvoir poser les fondations d'une réforme sérieuse. Or, lorsqu'on sait le comportement de nombreux enseignants et la quasi-généralisation de la pratique des cours de soutien rémunérés, on est amené à responsabiliser ces syndicats qui, visiblement, refusent de prendre position sur le commerce juteux que sont devenues les activités extrascolaires des enseignants. Plus loin que ça, certains fonctionnaires de la corporation de l'éducation nationale, notamment celle des enseignants, fuient leur responsabilité en tant que tels. Ils fuient leur vocation première, qui dans un premier temps était leur ambition pour rejoindre le monde politique en pleine scolarité. Ambition, prétention ou... ' En effet, c'est le même scénario qui se répète à chaque échéance électorale avec une tendance plus lourde et plus visible lors des élections locales comme celles prévues le 27 novembre prochain. Un statut qui leur permet de bénéficier d'un congé spécial pour pouvoir mener leur campagne électorale.
Ce que, dans les faits, nombre de ces candidats ne font malheureusement pas puisqu'ile se contentent de profiter du repos que suggère ce congé spécial sans s'impliquer dans ladite campagne. Déjà qu'il est laborieux de remplacer un enseignant durant ces trois semaines, alors trouver un substitut temporaire pour un directeur, un proviseur ou un intendant candidat relève de l'utopie. Soyons donc sérieux messieursdames, c'est l'avenir de nos enfants et notre nation qui est en jeu ! A méditer
L'école algérienne souffre du manque de moyens pédagogiques surcharge des classes, retard dans la construction scolaire, formation insuffisante du personnel enseignant, incompétence des cadres... mais le mal le plus profond qui ronge l'Institution scolaire est sans conteste l'inconscience et l'irresponsabilité des uns et des autres à différents niveaux. Pour preuve, encore une fois la nature a mis à nu l'incurie des responsables. Plusieurs établissements scolaires ont été impactés par les intenses chutes de pluie qui ont touché nombre de wilayas. Certains ont été inondés par les eaux pluviales et d'autres ont carrément subi la dégradation de leurs bâtiments. Une situation que les syndicats inmputent à l'absence de restauration des vieux établissements, la non-conformité des nouveaux mais aussi à la démission des autorités publiques. Ils dénoncent ainsi l'absence des travaux de maintenance et de restauration de ces bâtiments et la démission de certains directeurs d'établissements et intendants.
Dans un autre volet, ce sont ces plaignants, avec leurs grèves répétitives, où les millions d'élèves sont pris en otage. Cette situation ne fait rien d'autre que de pourrir l'atmosphère dans un secteur qui a surtout besoin d'apaisement pour pouvoir poser les fondations d'une réforme sérieuse. Or, lorsqu'on sait le comportement de nombreux enseignants et la quasi-généralisation de la pratique des cours de soutien rémunérés, on est amené à responsabiliser ces syndicats qui, visiblement, refusent de prendre position sur le commerce juteux que sont devenues les activités extrascolaires des enseignants. Plus loin que ça, certains fonctionnaires de la corporation de l'éducation nationale, notamment celle des enseignants, fuient leur responsabilité en tant que tels. Ils fuient leur vocation première, qui dans un premier temps était leur ambition pour rejoindre le monde politique en pleine scolarité. Ambition, prétention ou... ' En effet, c'est le même scénario qui se répète à chaque échéance électorale avec une tendance plus lourde et plus visible lors des élections locales comme celles prévues le 27 novembre prochain. Un statut qui leur permet de bénéficier d'un congé spécial pour pouvoir mener leur campagne électorale.
Ce que, dans les faits, nombre de ces candidats ne font malheureusement pas puisqu'ile se contentent de profiter du repos que suggère ce congé spécial sans s'impliquer dans ladite campagne. Déjà qu'il est laborieux de remplacer un enseignant durant ces trois semaines, alors trouver un substitut temporaire pour un directeur, un proviseur ou un intendant candidat relève de l'utopie. Soyons donc sérieux messieursdames, c'est l'avenir de nos enfants et notre nation qui est en jeu ! A méditer


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