Algérie

L'école mise en évidence



L'école mise en évidence
La lutte contre le tabagisme et la drogue, commence par la prise de conscience de la cellule familiale qui doit veiller à l'éducation et au comportement des enfants.La société civile, la sûreté et la Gendarmerie nationale ont organisé deux jours, de sensibilisation contre le tabagisme et la toxicomanie à Alger les mardi 28 et mercredi 29 octobre. Conséquences de fléaux sociaux, la jeunesse algérienne s'adonne de plus en plus à la consommation de la drogue et de la cigarette, a-t-on déploré hier, auprès de nombreux organisateurs qui relèvent de la Dgsn, la Gendarmerie nationale et des organismes du ministère de la Santé ainsi que ceux de la Solidarité nationale. «J'ai pu convaincre deux de mes frères qui sont plus âgés que moi, afin d'arrêter la cigarette, grâce à mon insistance à longueur d'année, avant de les voir cesser de fumer et essayer de convaincre d'autres membres afin d'en faire de même», a indiqué, Dalila, 39 ans, cadre dans les assurances automobiles (SAA) à Aflou dans la wilaya de Laghouat.Dalila qui n'a pas manqué de faire appel aux familles pour sensibiliser les enfants dès le bas âge, afin d'éviter de fumer. Les psychologues, sociologues, représentants du mouvement associatif, et ceux de la société civile de la même manière, ayant participé à cette rencontre, n'ont pas manqué de mettre le point sur «la responsabilité des parents» et de tous les membres de la famille à lutter contre le dérapage des enfants. Première victime à subir les pressions de l'environnement familial, scolaire et social, cette catégorie du premier âge, constitue la première étape, en termes de lutte pour la limitation et la réduction des dégâts qui proviennent du tabagisme et de la drogue qui gangrène la société.Par ailleurs, il y a lieu de souligner le travail de proximité qui doit se faire au niveau des écoles du primaire, moyen et secondaire, qui enregistrent de plus en plus d'élèves qui se laissent influencer par le «monde des voyous» sans âme et sans conscience qui entraînent les autres élèves dans le néant et la débâcle des fléaux sociaux. Représentant du ministère de la solidarité, M. Oukaci dira à ce propos: «Les enfants commencent toujours par la cigarette, avant d'arriver à la consommation de la drogue et autres violences juvéniles. C'est la raison pour laquelle, le travail de sensibilisation, commence par la cellule familiale qui connaît mieux que tous les autres, le caractère et les penchants des enfants et des adolescents.»A ce sujet, Mohamed Kbaïli, âgé de 60 ans environ, n'a pas hésité à nous aborder de front afin de partager son expérience. «Je suis père de famille de six enfants. J'organise des réunions chaque 15 jours à la maison, afin d'informer et de sensibiliser mes enfants sur les dangers de la cigarette et de la drogue», dira-t-il, tout en avançant que sa relation s'inscrit dans un cadre amical au-delà du lien parental, selon ce sexagénaire. Plaçant le rôle et l'importance de la sensibilisation au-delà des chiffres et statistiques que l'on peut donner pour montrer l'ampleur des dégâts, les organisateurs, ont préféré se concentrer sur les causes du phénomène au-delà des statistiques qui viennent en dernier lieu.




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