L'école, l'université et la famille doivent jouer leur rôle

Organisé par une brochette d'associations locales, ce séminaire, placé sous le slogan « Main dans la main pour endiguer le fléau », a été marqué par des conférences ayant pour thèmes les drogues et les produits de contrefaçon dangereux. L'accent a été mis sur la toxicomanie qui est à l'origine d'un absentéisme croissant dans les écoles, d'une baisse dramatique des résultats scolaires et de la concentration et d'un manque d'intérêt pour le sport et les autres activités. Les séminaristes ont souhaité une mobilisation de la communauté nationale, via une approche globale, incluant les aspects de prévention (éducation, soins de santé, traitements, réinsertion, aide au développement) et de répression, notamment la lutte contre la production, le trafic et la consommation de drogue. Le Dr Mohamed Sebah a estimé que malgré les moyens mis en place pour endiguer le phénomène, il y a nécessité d'accentuer la sensibilisation au niveau des établissements scolaires et universitaires. « Les saisies record de drogues par les services de sécurité et des Douanes, nous interpellent tous », ont souligné les participants. Renforcer la lutte contre le trafic de drogue constitue une priorité nationale, ont-ils relevé, car cette activité illégale est juteuse et attire beaucoup de groupes mafieux. Tlemcen, qui était une zone de transit de stupéfiants, est devenue une région consommatrice de premier rang, selon les intervenants qui tirent la sonnette d'alarme. Les conférenciers, qui ont évoqué les succès des services de sécurité, ont jugé utile la mise en ?uvre de nouvelles stratégies de répression. Aussi, les parents, les enseignants et la société doivent s'impliquer davantage dans la lutte contre ce phénomène qui prend de l'ampleur. En marge de cette rencontre, une série de recommandations a été élaborée, dont notamment la mise en place d'un programme d'actions visant à lutter contre la toxicomanie, la prise en charge des toxicomanes.