L'école des ingénieurs de Rouiba s'ouvre au public

Le centred'information territorial de la Deuxième Région militaire abrite, depuis hier,des portes ouvertes sur l'Ecole nationale préparatoire aux études d'ingéniorat(ENPEI) de Rouiba. L'école, créée en 1998, relève du ministère de la Défensenationale et s'est fixée comme vocation d'assurer «une formation de base degrande qualité» pour une période de trois ans des meilleurs bacheliers desfilières scientifique ayant obtenu leur bac avec au moins une mention «assezbien» et avec une moyenne supérieure à 12/20. Les candidats quidésirent rejoindre cette école d'élite devront avant tout passer un concoursd'admission qui obéit à des critères rigoureux et draconiens. Une fois admis,les élèves bénéficient d'importants avantages (prise en charge totale, boursesd'études, micro-ordinateurs portables, enseignement de qualité...). L'admissionà cette école n'est pas une simple formalité pour ces jeunes qui doivent, eneffet, travailler d'arrache-pied pour réussir les durs examens de passage. Un«parcours du combattant» mis en place pour sélectionner en fin de cursus «lacrème des crèmes» des jeunes élèves destinés aux besoins techniques de l'Arméenationale populaire (ANP).Dans unedéclaration à la presse, en marge de la cérémonie d'inauguration, le généralTlemçani Omar, chef d'état-major de la Deuxième Région militaire, précise quela mission de cette école est de «former une élite algérienne au profit nonseulement de l'ANP, mais aussi de toutes les institutions de l'Etat». A la fin de leursétudes, les jeunes élèves ont, en effet, le choix entre une carrièreprometteuse comme ingénieur, avec le grade d'officier, dans les rangs de l'ANP,et l'option pour le départ volontaire pour rejoindre la vie civile. Mais, selonles statistiques de l'école, 95% des diplômés préfèrent continuer leur carrièredans l'armée qui leur offre de meilleures conditions pour s'épanouir. «Cette école aété créée pour donner à ces jeunes une période de réflexion de trois ans avantde choisir de rejoindre l'armée», affirme le général Tlemçani. Pour ceux quichoisissent le départ volontaire vers la vie civile, ils sortent de l'écoleavec un Diplôme universitaire de premier cycle scientifique (DUPCS), plus unbrevet de formation militaire.