L'école de musique andalouse «Sana'â», splendeur et délicatesse à chaque note

Les amateurs de musique savante, nombreux à Constantine, ont eu leur content de bonheur, mardi soir, lors de la production de l'ensemble régional d'Alger qui a interprété des morceaux tout en délicatesse puisés de l'école de musique andalouse «Sana'â».Au cours de cette soirée organisée au palais de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa dans le cadre du mois du patrimoine, sur une initiative de L'ensemble national algérien de musique andalouse, les spectateurs, complètement sous le charme, ont goûté avec délectation une nouba Maya, tout en variations mélodiques avec, comme vedette, le luth. L'assistance a savouré chaque instant de ce moment de volupté rehaussé par de magnifiques interprétations vocales en solo qui ont arraché des tonnerres d'applaudissements, le public tenant à saluer la maîtrise et le talent des artistes. Placées sous l'égide du ministère de la Culture et organisées en partenariat avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), ces journées culturelles et artistiques ont donné lieu, en parallèle, à une exposition de belles gandouras constantinoises en velours, de différentes couleurs, passementée de fils d'or et argenté, confectionnées par la maison Azzi. Juste à côté, un stand réservé à la dinanderie, où le cuivre se décline sous toutes ses formes, en grands plateaux (s'ni),en lampes, en miroirs, en appliques murales et plein d'autres formes, a subjugué les visiteurs qui ont retrouvé là grande richesse d'un artisanat ancestral dans la ville des Ponts. Des artisans exposent également divers instruments de musique, de l'incontournable luth, à la mandole en passant par plusieurs autres instruments à corde, à côté d'ouvrages illustrés détaillant l'histoire de la musique andalouse à Constantine.