La rentrée de la formation professionnelle de cette année promet d'être différente de ses devancières. Ils sont près de 600.000 apprenants à reprendre le chemin des établissements au nombre de 1.200 répartis sur l'ensemble du territoire national. Le secteur démarre avec de nouvelles ambitions. Il y a d'abord les nouvelles spécialités ajoutées au programme de formation pour répondre aux besoins des entreprises et au marché de l'emploi en général. Il ne s'agit pas d'une histoire de quantité seulement puisque le souci de la qualité a été pris en compte à travers la création des établissements d'excellence. Il était opportun de stimuler la formation professionnelle dont la vocation est d'absorber les jeunes sans activité qui se recrutent parmi les recalés du système scolaire. Et de leur dispenser une profession de qualité de sorte à les doter de qualifications. Car les entreprises se plaignent du manque de main-d'?uvre qualifiée. Et pour diversifier la gamme des offres, le secteur présente 340 spécialités dans les domaines aussi divers que l'agriculture, le bâtiment, les travaux publics, l'industrie pétrolière, les eaux, la pêche et l'aquaculture. De nouvelles spécialités sont introduites cette année comme celles liées au montage de la fibre optique, à l'entretien des piscines et des ascenseurs, à la fabrication du papier et de l'emballage. Alors que pour les niveaux inférieurs, les jeunes ayant décroché dès la 4e année moyenne, beaucoup de spécialités ont été créées à leur intention, dans les activités de l'artisanat, l'électricité, le textile... Les débouchés professionnels, question centrale pour les postulants, car elle détermine le degré de motivation, sont appelés à s'élargir et à bénéficier d'une meilleure prise en charge. La convention-cadre signée, il y a quelques jours, entre le ministère de la Formation professionnelle et 14 secteurs ministériels en association avec la centrale syndicale, élargit, en effet, le bassin de l'emploi pour les jeunes sortants des établissements professionnels. Tout est prévu dans cette convention qui brasse large. La formation, le suivi et l'évaluation périodique du dispositif. Le niveau de qualification décrié jusque-là par les potentiels recruteurs trouvera, on le disait, son traitement dans la création des établissements d'excellence dont l'objectif est d'assurer une formation à l'aune des normes internationales dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l'électricité, l'énergie, la construction automobile, l'agriculture, des techniques informatiques et de la communication. Répondre à la fois aux besoins du marché, en quantité et en qualité, réduit corrélativement le chômage. Cet objectif constitue l'enjeu même du regain d'intérêt pour le secteur. Il reste à promouvoir un plan de communication en direction des catégories de la population concernées, comme le suggère le président de la CNPA, Naït Abdelaziz, pour les informer des opportunités nouvelles qu'offre la formation professionnelle. Et la promesse d'un meilleur sort pour les débouchés, eu égard aux grands projets de réalisation socioéconomiques prévus dans le plan quinquennal 2015-2019. De leur faire saisir, tout simplement, que la formation professionnelle est l'école de la deuxième chance.
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Posté Le : 27/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S C
Source : www.horizons-dz.com