Algérie

L'école de Boughar ouvre ses portes au public



"Elle assure une formation de haut niveau", a-t-on souligné.Le public blidéen a été subjugué hier, par l'exhibition faite par des commandos de l'école de Boughar, wilaya de Médéa, qui maîtrisent parfaitement les combats du corps à corps, les techniques d'assaut et de contre-embuscade. Hier, à l'occasion des journées d'information, le centre d'information régional Mohamed-Chentouf de la 1re RM à Blida a été pris d'assaut par le public qui venait s'informer et découvrir la mission de l'école de commandos et parachutistes Derbal-M'barek de Boughar qui ouvre ses portes durant trois jours (26-28 mars 2018). Lors de son allocution, lue au nom du général-major Habib Chetouf, commandant de la 1re Région militaire, le colonel Amar Aoune, responsable de l'école de formation pour commandos et entraînement pour parachutistes de Boughar a tenu à évoquer d'abord le sacrifice des martyrs de la révolution algérienne qui se sont sacrifiés pour que l'Algérie soit libre et indépendante. Le colonel a expliqué aussi l'intérêt que réserve l'ANP au volet de la formation, dont l'école de Boughar qui assure une formation de haut niveau et qualifie les stagiaires pour qu'ils mènent leur mission en toute fidélité. "Ces portes ouvertes sont dédiés au grand public pour qu'il découvre les différents armes de ces forces spéciales à travers des ateliers organisés à cette occasion", a déclaré le colonel Amar Aoune. Ce dernier explique que l'école de Boughar qui a une grande réputation dans le domaine de la formation militaire, offre des formations de commandos et d'initiation au parachutisme à beaucoup de corps de l'armée et des services de sécurité. Ces derniers sollicitent l'école pour former leurs unités spécialisées. "L'école de Boughar assure une formation de pointe et des stages de recyclage en matière de lutte antiterroriste au profit de la Gendarmerie nationale, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et aux officiers de l'Académie militaire de Cherchell. L'école accueille également des officiers stagiaires, issus de pays voisins et frères, tels que le Mali, le Niger, la Tunisie et la Palestine, qui viennent se former sur place aux différentes techniques et méthodes tactiques de lutte antiterroriste et d'opérations commandos", a précisé le colonel. De sa part, le capitaine Kamel Remili, chargé de la communication au niveau de l'école de Boughar, explique que l'école trie sur le volet les nouvelles recrues qui aspirent à devenir des maghawirs (commandos) après une formation et un entraînement intensifs et très durs, qui s'étalent sur plusieurs semaines. "Des instructeurs, d'anciens commandos d'élite pour la plupart, assurent la formation des futurs commandos dans une région comme Boughar où le climat est propice pour former ce genre de militaires", explique le capitaine pour qui la formation évolue chaque fois pour adapter les stagiaires à de nouvelles techniques de lutte antiterroriste surtout. Outre l'instruction militaire classique du maniement des armes, de tirs de précision et au jugé, les nouvelles recrues reçoivent une formation très poussée dans les techniques de lutte antiguérilla et de contre embuscade, avec des exercices de simulation, parfois à balles réelles, en vue de mettre les stagiaires dans des situations de combat proches du réel. "On évolue constamment pour être plus efficace dans la lutte antiterroriste", a déclaré l'officier qui donne l'exemple des nouvelles armes exposées la "black arrow", utilisée par les snipers contre les personnes ou l'autre arme le "draganov SFD" utilisée également par les snipers.
M. Benkeddada


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