Algérie

L'école buissonnière pour le Cnapest



L'école buissonnière pour le Cnapest
Le secteur de l'Education nationale n'en finit pas de manger son pain noir. A peine une grève s'achève-t-elle - arrêt de travail organisé les 10 et 11 février derniers par la Coordination intersyndicale de l'éducation - qu'une autre prend le relais.Le secteur de l'Education nationale n'en finit pas de manger son pain noir. A peine une grève s'achève-t-elle - arrêt de travail organisé les 10 et 11 février derniers par la Coordination intersyndicale de l'éducation - qu'une autre prend le relais.Aujourd'hui, c'est le Conseil national du personnel de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui appelle ses troupes à observer un arrêt de travail d'une journée reconductible, dans tous les établissements scolaires du pays. Pour quelles revendications le Cnapest déserte-t-il les estrades des écoles'Outre la médecine du travail, le syndicat réclame l'ouverture de postes pour permettre la promotion automatique des enseignants, a indiqué son coordinateur national, Larbi Nouar qui énumère les problèmes qui n'ont pas encore été solutionnés par la tutelle.« Il y a aussi le problème de l'intégration d'un certain nombre d'enseignants dans le nouveau grade. Le ministère a procédé à cette intégration à des enseignants, mais a refusé le principe de la rétroactivité à partir de 2012 », souligne-t-il regrettant le « deux poids, deux mesures » dans un même secteur d'activité.«D'autres enseignants, dans le même cas en ont bénéficié », ditil. Outre ces problèmes, le Cnapest, relance la question du logement. « Nous mettons sur la table, la question du logement pour les enseignants. Il n'est pas normal qu'un enseignant universitaire en bénéficie, au moment où son collègue du secondaire est renvoyé à l'AADL sous prétexte que son salaire dépasse les 25.000 DA », se désole-t-il. Enfin, Larbi Nouar, avance que le syndicat réclame la retraite après 25 ans de travail.« Sur tous ces points, nous attendons de la part de la tutelle ou du gouvernement, des réponses précises avec des échéances tout aussi précises », confie-t-il, soulignant que « ce sera une journée, (aujourd'hui) de protestation reconductible ». Il révèle que le bureau national du syndicat fera le point quotidiennement. « Le jour où le ministère répondra favorablement à nos demandes, nous arrêterons notre mouvement instantanément », assure-t-il, estimant qu' « Il revient à la tutelle de savoir réagir convenablement pour que cette situation ne dure pas longtemps ».Le Cnapest souhaite que le gouvernement dans son ensemble soit sensibilisé et agisse. « Si la solution à nos problèmes dépend d'une autorité autre que le ministère de l'Education, alors, c'est à cette autorité que nous nous adressons », dit-il. L'appel du ministère de l'Education nationale au dialogue et à la concertation, n'est que de « la poudre aux yeux », selon le syndicat, pou qui , les séries de rencontres avec la tutelle n'ont pas servi à résoudre les problèmes exposés par la corporation. Le recours à la grève, « seule alternative pour faire aboutir notre plate-forme de revendications », estime le syndicat. Cette action de protestation dans le secteur ne sera pas la dernière.Les sept syndicats qui forment la Coordination intersyndicale de l'éducation (CSE) se sont donné rendez-vous le 19 du mois en cours pour tenir leur conseil national et décider des suites à donner à leur mouvement de grève des 10 et 11 février derniers. Une fin de mois de février « difficile » pou la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit qui peine à convaincre les syndicats de son secteur de ses bonnes intentions pour sauver ce qui reste à sauver de « l'école sinistrée ».Aujourd'hui, c'est le Conseil national du personnel de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui appelle ses troupes à observer un arrêt de travail d'une journée reconductible, dans tous les établissements scolaires du pays. Pour quelles revendications le Cnapest déserte-t-il les estrades des écoles'Outre la médecine du travail, le syndicat réclame l'ouverture de postes pour permettre la promotion automatique des enseignants, a indiqué son coordinateur national, Larbi Nouar qui énumère les problèmes qui n'ont pas encore été solutionnés par la tutelle.« Il y a aussi le problème de l'intégration d'un certain nombre d'enseignants dans le nouveau grade. Le ministère a procédé à cette intégration à des enseignants, mais a refusé le principe de la rétroactivité à partir de 2012 », souligne-t-il regrettant le « deux poids, deux mesures » dans un même secteur d'activité.«D'autres enseignants, dans le même cas en ont bénéficié », ditil. Outre ces problèmes, le Cnapest, relance la question du logement. « Nous mettons sur la table, la question du logement pour les enseignants. Il n'est pas normal qu'un enseignant universitaire en bénéficie, au moment où son collègue du secondaire est renvoyé à l'AADL sous prétexte que son salaire dépasse les 25.000 DA », se désole-t-il. Enfin, Larbi Nouar, avance que le syndicat réclame la retraite après 25 ans de travail.« Sur tous ces points, nous attendons de la part de la tutelle ou du gouvernement, des réponses précises avec des échéances tout aussi précises », confie-t-il, soulignant que « ce sera une journée, (aujourd'hui) de protestation reconductible ». Il révèle que le bureau national du syndicat fera le point quotidiennement. « Le jour où le ministère répondra favorablement à nos demandes, nous arrêterons notre mouvement instantanément », assure-t-il, estimant qu' « Il revient à la tutelle de savoir réagir convenablement pour que cette situation ne dure pas longtemps ».Le Cnapest souhaite que le gouvernement dans son ensemble soit sensibilisé et agisse. « Si la solution à nos problèmes dépend d'une autorité autre que le ministère de l'Education, alors, c'est à cette autorité que nous nous adressons », dit-il. L'appel du ministère de l'Education nationale au dialogue et à la concertation, n'est que de « la poudre aux yeux », selon le syndicat, pou qui , les séries de rencontres avec la tutelle n'ont pas servi à résoudre les problèmes exposés par la corporation. Le recours à la grève, « seule alternative pour faire aboutir notre plate-forme de revendications », estime le syndicat. Cette action de protestation dans le secteur ne sera pas la dernière.Les sept syndicats qui forment la Coordination intersyndicale de l'éducation (CSE) se sont donné rendez-vous le 19 du mois en cours pour tenir leur conseil national et décider des suites à donner à leur mouvement de grève des 10 et 11 février derniers. Une fin de mois de février « difficile » pou la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit qui peine à convaincre les syndicats de son secteur de ses bonnes intentions pour sauver ce qui reste à sauver de « l'école sinistrée ».




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