L'échec scolaire redouté

A la veille de la période la plus importante de l'année scolaire, à savoir l'avènement des examens de fin d'année, les responsables du secteur, les parents et les élèves sont très optimistes et gardent l'espoir de bons résultats, mais la hantise de l'échec plane toujours, si l'on se réfère au taux de réussite très faible du baccalauréat de l'année passée.Cette année, les responsables du secteur et même les autorités locales ont mis le paquet pour donner plus de moyens aux élèves et pour une bonne moisson de résultats. Des cours de soutien payés par l'APW, des cours de rattrapage samedi et mardi après-midi, des classes moins surchargées, des séminaires pour les professeurs des classes d'examen, des manuels scolaires plus disponibles sont des éléments qui donnent des espoirs réels d'une bonne fin de saison.Un problème persiste, néanmoins, c'est celui des parents d'élèves qui ne se soucient que peu de la scolarité de leurs enfants. Ils ne visitent l'établissement que deux fois par an (une première fois au début de l'année pour percevoir les 3 000 DA de prime et une seconde, à la fin de l'année scolaire, pour protester contre l'exclusion ou le redoublement de l'élève).D'autres encore ne savent même pas dans quel établissement sont scolarisés leurs enfants. Hedayate Hireche , directrice de l'éducation de la wilaya de Relizane, a multiplié les réunions de coordination et axé tous ses efforts cette année sur l'arrivée à terme des programmes, l'évaluation et l'analyse des résultats des différents trimestres et la préparation psychologique des élèves. Signalons que lors de sa dernière visite effectuée dans la wilaya de Relizane, la ministre de l'Education nationale a promis de satisfaire tous les besoins de la wilaya en infrastructures, en postes budgétaires et en moyens pédagogiques, mais à condition, a-t-elle dit, que les résultats suivent.