Algérie

L'échec d'un vaccin



Le vaccin visait à  protéger les cellules bêta du pancréas, productrices d'insuline, contre les attaques autodestructrices du système immunitaire, dans  le but de ralentir la progression de la maladie. Le diabète de type 1, quoique en augmentation dans le monde, est la  forme la moins répandue de la maladie et représente environ 10% des cas de diabètes. L'essai a porté sur 145 patients, âgés de 3 à  45 ans, vivant au Canada et aux Etats-Unis et dont la maladie avait été diagnostiquée dans les trois mois précédents. La préparation vaccinale injectable comportait une enzyme, l'acide glutamique décarboxylase (GAD) contre laquelle, dans cette forme de diabète, l'organisme fabrique des anticorps (auto-anticorps GAD). Mais la progression de la maladie a été similaire chez les patients qui aient reçu le vaccin ou un placebo, selon l'étude. En dépit de ce revers, les auteurs estiment qu'il faut poursuivre la recherche pour vérifier si cette formule vaccinale pourrait àªtre efficace si elle était administrée plus tôt ou pour voir si elle peut àªtre incluse dans  une combinaison thérapeutique. La planète compte près de 350 millions de diabétiques, soit plus du  double qu'en 1980, selon une récente étude de l'Imperial College de Londres et l'université américaine de Harvard. Le diabète, marqué par un taux anormal de sucre dans le sang, favorise les maladies cardio-vasculaires (infarctus) ainsi que les atteintes des reins et de la vue. Il est responsable chaque année de la mort de trois millions de personnes dans le monde.


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