Algérie

L'échéance repoussée d'un mois à l'autre



En pleine canicule et alors que des populations entières sont privées d'eau, cet important projet d'AEP est bloqué depuis plusieurs années.C'est en 2014 que les travaux de ce fameux projet, entre-temps visité par plusieurs ministres et des walis et qui a nécessité des réunions au ministère, ont été lancés sans qu'ils soient livrés selon l'agenda prévu. Ce projet consiste en le raccordement aval des communes d'El-Milia, de Settara, de Sidi Marouf, d'Ouled Yahia, d'Ouled Rabaha et de Ghebala au barrage de Boussiaba, achevé il y a une dizaine d'années. Depuis le début de l'année, tout a été finalisé pour rendre le pompage de l'eau brute une simple opération à lancer, mais un problème relatif à l'énergie électrique surgit et bloque le processus.
Censé avoir été éliminé, ce problème persiste et semble n'avoir pas encore été totalement réglé. Aux dernières nouvelles, on apprend que c'est la mise en place d'une configuration informatique entrant dans la procédure de pompage de l'eau qui a encore retardé cette opération. Et dire que depuis 2018 on ne cesse de repousser cette échéance d'un mois à l'autre. Au mois d'avril dernier, c'est tout le dispositif d'AEP des communes concernées qui a été présenté au wali avec la promesse que l'eau sera pompée à la fin du mois de mai. Un mois après, juin arrive et aucune goutte d'eau n'a été pompée. L'ANBT, par la voix de son responsable au barrage de Boussiaba, nous a annoncé au début du mois dernier qu'il restait encore quelques procédures à mettre en place pour entamer les essais du pompage de l'eau. La même source a donné rendez-vous pour la fin du mois de juin pour le début de cette opération.
Et voilà que nous sommes à la mi-juillet pendant que la finalisation des éternelles procédures annoncées continue à remettre à plus tard le pompage de l'eau en direction de la station d'El-Milia. Prévue pour atteindre une capacité de 60 000 m3 extensible à 80 000 m3 à l'horizon 2030, selon les prévisions annoncées, celle-ci est pourtant fin prête pour recevoir la quantité d'eau nécessaire pour les opérations de traitement et de pompage.
Le hic, c'est qu'après avoir achevé la mise en place de tout un dispositif de 55 km de conduites, de 6 stations de pompage, de 7 réservoirs d'une capacité de 2 000 à 35 000 m3 et d'un système de télégestion, c'est le lancement des essais de pompage qui reste bloqué. Tant attendue, cette opération est de nature à délivrer les populations concernées d'un épineux problème d'AEP qui aura duré plusieurs décennies.
Car ce dispositif est appelé à les arroser en eau potable en quantité suffisante à partir du barrage de Boussiaba, via la station de pompage et de traitement d'El-Milia. Le début du pompage de l'eau brute à partir de ce bassin reste cependant tributaire de la levée des derniers obstacles qui bloquent cette opération, renvoyée d'une date à l'autre.


Amor Z.


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